Tentative d'aménagement

17h33. Je me permets de bloguer un peu parce que le rythme s’est calmé aujourd’hui, après la déferlante/rugissante/houleuse ambiance depuis le retour new-yorkais. On dirait que les esprits s’apaisent, que ma prochaine/future nomination, d’un échelon au-dessus, choque moins, peut-être aussi que les gens réalisent que ce n’est pas complètement un hold-up et que j’ai ma place ici, je ne sais pas. Je me rends compte, mais ai-je vraiment le droit de dire une chose pareille ? Je me rends compte que j’aime mon travail. J’aime le stress aussi, j’aime les problèmes à gérer à différents moments de la journée. J’aime la « liste des choses à faire » qui n’est jamais complètement finie à la fin du jour.

Parallèlement à cet apprentissage/moulage dans la vie d’une entreprise, j’ai commencé un autre chemin, plus doux, plus profond, mais qui m’attire autant : je me rapproche, à petit pas...d’une forme de foi. C’est encore léger, balbutiant comme un enfant, mais je ressens l’envie petit à petit qui se cheville au corps, de se rapprocher, un peu, d’un dieu, de Dieu. Huit mois exactement après ma retraite silencieuse, prise sur un coup de tête, sans le comprendre moi-même, voilà que j’ouvre la Bible pour lire quelques passages, ou que je rode près des églises, hésitante encore à y entrer pour demander qu’on m’instruise.
J’y vais, j’y vais pas ?
Je ne sais pas encore où me mènera ce chemin-là (Vais-je devenir une vieille bigote tout à coup ? Une folle de Dieu ?) mais j’avance doucement, à la lenteur d’un escargot, prête à m’arrêter à tout moment pour me dire plus tard : « Ouf, j’ai failli y croire et puis non »
Et tout cela participe peut-être à ma nouvelle tranquillité, encore toute relative bien-sûr. Mais quelle douce surprise dans ma vie !