MUSIKAMARLOUTE

Ce sont les musiques pour lesquelles j'ai, j'ai eu, je vais avoir un coup de coeur!

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samedi, 3 mars 2012

Dans la foule

G. vient d'envoyer sur FB le lien vers notre soirée de février.

http://www.youtube.com/watch?v=w0KIjXmwVWg&feature=youtu.be

Le film est trop court, on le voit à peine, mais je nous ai reconnu dans la foule qui l'acclame.

G. ira loin c'est sûr.

dimanche, 14 février 2010

La bonne soirée.

J’ouvre un œil parce que mon portable sonne dans la pièce à côté. Il est midi. L’heure de se lever, même si cela me fait peu d’heure de sommeil… Quelle bonne soirée ! 1500 personnes qui dansaient sur Jump Around, quel truc impressionnant ! J’avais fêté les 31 ans d’un ami dans un bar juste avant, et tout le monde hallucinait de me voir partir à cette improbable soirée. Dès la sortie du métro, le ton était donné, des grappes de centaines de gens convergeaient vers la grande Halle de La Villette.

Je suis sortie de la soirée à 4h, en n’ayant plus de pieds, pour affronter le froid. Il m’a fallut presque 1h et demie pour retrouver mon lit, de bus de nuits en parcours à pieds, avant de rentrer.

(...)

J’Appelle ma copine A-C. C’est elle qui a appelé, ils veulent, passer dans le quartier boire le café. J'ai envie de les rejoindre...C’est vrai qu’il fait un beau soleil. On rigole beaucoup, je raconte mes mésaventures, ma drôle de nuit.

(...)

En attendant, il faut ranger l’appartement, en bordel monstrueux. Il faut me laver. Je dois aussi faire une petite laverie, si je peux. Mais quelle bonne soirée !

(Je vous raconterais plus tard les épisodes entre points de suspension)

samedi, 13 février 2010

Ce soir, de minuit à 6h du matin...

Ce soir je corona, je 2 unlimited, je 20 Fingers featuring, je Disco Blu, je Da Hool, je Gala, je suis freed from desire,  je blue boy, je Mousse T. vs Hot'n Juicy, je Paul Johnson je Cunnie Williams et je I like to move it. Et je spice girl, evidemment. Y. vient de partir en week-end en Normandie, fêter les 30 ans d’un copain. Moi je suis restée ici.
Parce que ce soir, il y a la soirée "We’are the 90’" à la grande halle de la Vilette. J'y vais seule, car je suis la seule, de tous mes amis, tous mes amis, à me marrer là dessus... J’ai ressorti le jeans, la chemise à carreau, les grosses baskets, et je vais me faire une coque… évidemment !

Plus d'images... ici!

mercredi, 16 avril 2008

Grâce à Clémence

Grâce à Clémence, (oui, la Clémence qui lit ce blog) j'ai pu un jour découvrir "La chanson du dimanche"
Depuis leur gros buzz, je peux faire un top 5 : Mes chansons du dimanche préférées :
  • Sunday Song
  • Rachida et Nicolas
  • Super pouvoir d'Achat
  • Gardien de la Paix
  • Allez la France
  • Bon vivant
  • OGMan


Qu'il est bon de rire dans ce monde tout pourrite présidé par un vilain lutin. Sinon, ma chronique s'affine pour le casting de vendredi.
Je m'échauffe, je m'échauffe.

mercredi, 20 février 2008

Décidemment...

Je ne m'en lasse pas...

Lire la suite...

lundi, 4 février 2008

Certaines chansons aident parfois à agir...

HUNG UP
Written by Madonna and Stuart Price
Produced by Madonna and Stuart Price
Time goes by so slowly
  • Time goes by so slowly
  • Time goes by so slowly
  • Time goes by so slowly
  • Time goes by so slowly
  • Time goes by so slowly
  • Every little thing that you say or do
  • I'm hung up
  • I'm hung up on you
  • Waiting for your call
  • Baby night and day
  • I'm fed up
  • I'm tired of waiting on you
  • Time goes by so slowly for those who wait
  • No time to hesitate
  • Those who run seem to have all the fun
  • I'm caught up
  • I don't know what to do
  • Time goes by so slowly
  • Time goes by so slowly
  • Time goes by so slowly
  • I don't know what to do
  • Every little thing that you say or do
  • I'm hung up
  • I'm hung up on you
  • Waiting for your call
  • Baby night and day
  • I'm fed up
  • I'm tired of waiting on you
  • Every little thing that you say or do
  • I'm hung up
  • I'm hung up on you
  • Waiting for your call
  • Baby night and day
  • I'm fed up
  • I'm tired of waiting on you
  • Ring ring ring goes the telephone
  • The lights are on but there's no-one home
  • Tick tick tock it's a quarter to two
  • And I'm done
  • I'm hanging up on you
  • I can't keep on waiting for you
  • I know that you're still hesitating
  • Don't cry for me
  • 'cause I'll find my way
  • you'll wake up one day
  • but it'll be too late
  • Every little thing that you say or do
  • I'm hung up
  • I'm hung up on you
  • Waiting for your call
  • Baby night and day
  • I'm fed up
  • I'm tired of waiting on you
  • Every little thing that you say or do
  • I'm hung up
  • I'm hung up on you
  • Waiting for your call
  • Baby night and day
  • I'm fed up
  • I'm tired of waiting on you.
Je le disais dans un précédent billet, vive les séparations. Le jour où je me suis "réveillée" et que je j'ai plaqué Y., a coincidé avec une renaissance extraordinaire, même si j'étais descendue trop bas pour m'en sortir seule.
J'y pense en ce moment, car une de mes amies, G., se fait du mal avec son mec et n'arrive pas à le quitter pour chercher mieux. Une chanson comme "Hung Up", m'a aidé à me secouer les puces et à me prendre en main, et à ne pas rester avec un garçon qui ne voulait pas s'engager avec moi....
Et qui au final, se révèle être un merveilleux compagnon mais qui aurait prévoir qu'il changerait comme cela?
Je connais beaucoup de couples qui tiennent uniquement sur "l'espoir que l'autre change". Mais cela me fait mal de devoir dire à mon amie G. : "Change-toi même, largue-le, il te suivra... ou pas." Mais ne vis plus sur l'espoir, qui te détruis au lieu de t'aider à y voir clair en toi même..."

samedi, 29 décembre 2007

La nuit amicale

Doux vendredi.
J’envoie une facture à un employeur.
Je fais mes comptes de l’année 2007. Le résultat est moins catastrophique que je pensais. Bien sûr, il y a encore trop de mois "à zéro euro", mais je ne suis pas mécontente de moi.
C’est plutôt en progression même, vis-à-vis des années précédentes.

Ma copine Ro. débarque à Paris. On papote l’après midi, on passe à Castorama (l’équivalent shopping de Leeloolène) puis on s’affale devant des épisodes de Friends. Pendant ce temps, Y. comate.
Voilà plusieurs jours qu’il assume les flashs de nuit, pour une radio parisienne pas très connue. Chaque nuit, il se lève à 2h pour être à Radio France à 3h. Un taxi l’attend en bas de la rue, et il traverse Paris endormi en dix minutes. Quand il revient le matin à 10h, Y. est décalqué. Depuis trois jours, il est malade, une sorte de gros rhume avec de la fièvre. Je cours lui acheter du paracétamol, un thermomètre. Cela ne ressemble pas à la grippe mais nous tremblons tous deux qu’il ne l’attrape. Cette semaine, il doit travailler à France Cul*ture, et ce n’est pas le moment de leur fausser compagnie !
Le soir, avec ma copine, nous mangeons des pizzas, en buvant du vin rouge puis on se rend dans un nouveau bar, ouvert depuis septembre, à la très bonne programmation musicale ; C’est le Karambole Café. La très belle A. arrive. Elle a mis du beurre de karité dans ses cheveux de métisse et rigole fort en nous embrassant. Puis la jolie L. nous rejoint. Elle nous fait des cadeaux à toutes. La musique est entrainante, le bar agréablement rempli, sans être bondé. Puis un ami de L. débarque.
Nous discutons jusqu’à 2h sur la piste de danse en nous trémoussant. J’apprends plein de chose de ce jeune homme étonnant, dont L . m’avait toujours dit du bien.
Je me sens bien avec ces gens-là, mon plus proche cercle de copines.
Nous décidons de passer la nuit de lundi soir ensemble, autour d’un bon repas, pour célébrer l’année 2008. l’idée m’enchante, moi qui était en rade de réveillon. Rassembler quelques amis, rigoler, bien manger, et pourquoi pas marcher ensuite dans les rues de Paris, pour fêter le bonheur d’être ensemble ?

PS : Je pense préparer un canard aux navets et aux abricots, mais Si vous avez des idées de petits plats, ou d’accompagnements, ou d’entrées festives, je suis preneuse !

mercredi, 12 décembre 2007

Faut que ça danse


Devant ma pauvreté visiblement installée, j'ai décidé, il y a quelques mois, d'investir dans un abonnement à la bibliohtèque pour emprunter CD et DVD. A tour de rôle, selon les bibliohtèques où nous allons emprunter nos livres avec Y. nous prenons des CD de musique. Cette semaine, Y. a pris un triple album "The Curtom Story". C'est THE CD du plus chouette label des années soul.... Avec Curtis Mayfield, Linda Clifford, Major lance, The Natural Four.




Et, depuis une semaine, ça groove dans l'appartement...
PS : le titre de ce billet n'a rien à voir avec le film de Noémie Lvovsky. Mais je suis quand même allée le voir, et il est très bien, quoi qu'en dise les auditeurs du Masque et la Plume, qui l'on parait il détesté...

mardi, 2 octobre 2007

Les anges sont avec toi....

hé... Ya Ange en concert bientot... Ange, toute mon enfance....

lundi, 6 août 2007

La loose

La loose, c’est quand on a passé toute la matinée à envoyer des mails, à rédiger des communiqués de presse (pour mon père) à écrire des notes sur des blogs (pas le sien, mais ceux qu’on gèrent) et qu’on s’est refait du café deux fois. Qu’on a envoyé des mails à des rédactions pour proposer des piges, ses services, proposé de faire le café, les photocopies, ou de nettoyer les bureaux une fois que les journalistes seront partis…

La loose c’est quand, après tout ça, on se dit : "Tiens, si j’allais à la piscine, vu qu’il fait pas beau, que j’ai besoin de m’aérer la tête". Alors on prépare ses affaires, on met son maillot de bain, et au moment de prendre son porte feuille : on se souvient qu’il ny’a plus assez d’argent sur le compte bancaire pour retirer un centime. Alors on retourne l’appartement et on se rend compte qu’on n' a vraiment pas assez. Ici un cent, là 5, par ci par là, on retourne tout l’appartement et non. A pas assez . Que faire ?
  1. D’abord :
  2. Mettre la chanson numéro 1 du duo de DJ Justice "Genesis" très fort. (Quand je dis très fort, c’est que le sol de l’appartement tremble)
  3. Crier dans un coussin « Yen a marre d’être pauvre ! »
  4. Ensuite, aller taper des sous à sa concierge. On verra si ça marche…




samedi, 23 juin 2007

Le concert






C’était énorme !
Comme je suis heureuse d’avoir pu aller au concert de soutien à R. !

Voilà, ce soir-là, j’ai vécu vraiment ma fête de la musique. C’est étrange d’être dans une fosse d’une salle de concert, et partout où on tourne la tête, on ne voit que des amis, des connaissances, des gens croisés dans des fêtes. Quelle délicieuse impression de faire un concert « entre amis », (avec des soutiens de ouf quand même) le tout pour un autre ami, emprisonné…
Les larmes me sont venues aux yeux quand le père de R. a lu un texte de son fils. R. savait pour le concert de soutien et il a commencé sa lettre par : « Je vous vois par les yeux de mon père, et ce que je vois est beau »
Les groupes ont été extraordinaires, tous non payés, de venir comme ça, pour tester des chansons, d’amuser sur des trucs, comme Didier Super, qui nous a concocté une petit chanson sur les enfants mongoliens, pas piquée des hannetons, qui devrait apparaître dans son prochain album. On étaient tous assis en rond autour de lui qui était descendu dans la fosse, assis sur une chaise, et c’était vraiment bien.

Et puis il y a eu Luke, un son énorme, entre Muse et Noir Désir, des morceaux qui tapent là où ça démange, un bonheur. Et puis Radio Sofa, très bien, un peu Noirdésirien aussi, Hey Hey My My, géniaux, les rappeurs fous de Captain Brackmart « Tout ce que t’aime, c’est Captain Brackmart ! » Il y a eu aussi les petits concerts des copains, Gaspard, Gordon Sanchez, David Caroll, Et aussi Stuck in the sound enfin Jamel pour quelques mots…
Quelle soirée extraordinaire ! J’en avais bien besoin après mes déconfitures de la semaine !






dimanche, 3 juin 2007

Etre femme

Je respire une longue gorgée d’air.
Couchée sur mon canapé, les cheveux en bataille, j’écoute la douce voix de Laetitia Sheriff, un album emprunté à la bibliothèque. J’aime beaucoup, cela ressemble à Beth Gibbons.

Il est 13 heures passé. J’ai fait un brunch monstrueux, me suis passé les cheveux dans l’huile d’olive et le citron. J’ai étalé sur mon visage un masque au miel/ yaourt. Je bois du thé refroidit, pour me réhydrater après les excès de la veille. Hier, nous avons fait un anniversaire dans le 16 ème vers la Porte d’Auteuil. Toutes les jeunes femmes de la soirée, quasiment, à part des amis de promo de Y. étaient mariées. J’écoutais ces filles, jeunes et déjà si vieilles, rire en évoquant des souvenirs de lycées privées, que je ne peux comprendre…

Longtemps, après avoir bien dansé, j’ai regardé les attaches délicates des chevilles des jeunes femmes. L’une portait une robe de soie. Le vêtement collait à son corps, en démultipliant chaque mouvement d’une caresse doucereuse. C’est beau, des talons sur une jeune femme. Tout le monde devrait en porter. La chaussure à talon apporte un maintien, elle remonte la jambe, affine et galbe le mollet. Toutes les femmes devraient en porter après 18 ans. Je pensais à cela en sirotant mon punch, comme un boit avec gourmandise une grenadine sucrée. Bon, d’accord, je suis allée à la soirée avec des chaussures de marche Aigle. Mais je regrette souvent de ne pas faire plus d’effort pour me mettre en valeur.

C’est tout un apprentissage. Etre femme. Se sentir/être désirable/ s’aimer/se mettre en valeur. Ce dimanche, couchée sur mon canapé, après la longue douche qui aère l’esprit, je me rendors à moitié. Qu’il est doux de buller chez soi le dimanche ! J’ai envie de faire une tarte aux fraises. Je ne sais pas si je trouverais la motivation ou si je vais rejoindre une de mes amies vers le Sacré Cœur, pour qu’elle me raconte des vacances….

Peut être ne vais-je rien faire de tout cela. Je vais juste rêver de la sensualité des chevilles, de l'utilité des talons et retourner à mes goûts de fille du peuple….

jeudi, 1 mars 2007

Un concert. Où serons nous dans 10 ans?

Reçu une nouvelle salve de correction de mon livre ce matin. Venant de la personne sur laquelle j’écris la biographie. Je vais passer quelques temps à rentrer les corrections. Puis viendra le retour de correction de l’éditeur.
Hier soir, je suis allée à un concert de Gaspard Royant.
C’est un ami d’ami, de plus en plus proche. Et j'ai appris à aimer la folk musique depuis que j’écoute ce qu’il fait. Il a un charisme extraordinaire, et une voix très juste, émouvante quand il monte dans les aigus. L’acoustique n’était pas la meilleure, mais j’ai hâte que Gaspard sorte enfin un album, pour pouvoir l’écouter plus souvent.
Comme le concert a commencé bien plus tard que prévu, nous sommes allés en face du Club, boire des bières sur une terrasse venteuse. Il est 22 heures, rue Saint Denis, il fait froid et nuit. Les amis sont présents, on se donne des nouvelles. Un petit monde qui travaille en production, à la télévision, en presse écrite, ou radio. Un petit monde ultra précaire, qui vit dans des chambres de bonnes miteuses, mange des pâtes, mais sort tous les soirs, brasse du monde, brasse des plans de boulot, passe d’une boîte à l’autre, d’un projet avorté à un mauvais payeur.
Une des copines est embauchée, (« Sur un seul sujet, après on verra ») par la chaîne Voyage. Je déclare solennellement qu’il faut, une fois dans sa vie, voyager en étant payé, j
uste pour le fun. J’hallucine en apprenant les tarifs de la journée de boulot à la télé, et les autres rigolent en me disant que ce n’est pas beaucoup.
Un soir dans un bar, l’année dernière, l’un d’entre nous a demandé où on se voyait dans 10 ans. La moitié pensent qu’ils ne seront plus sur Paris, ils veulent élever leurs bébés ailleurs. Moi, je venais juste d’arriver à la capitale, et je voulais rester. Je changerais peut-être d’avis.

Dans 10 ans, en tout cas, on sera tous à des postes beaucoup plus haut.

On n’aura plus de fin de mois si difficiles (jespère!).

Mais tout de même, quelle galère, quelle bohème, quel petit monde !

dimanche, 25 février 2007

Des sons plein la tête

Pfff, rien fait de ce qui était prévu.
D’abord, j’ai fuis samedi, évité les amis qui dormaient toujours à la maison, évité Y. (Pourquoi?). Je suis allée manger chez une amie, au pied du Sacré-Cœur, et une autre copine nous a rejointe. Les filles ont cette faculté de me faire ressentir plus d’amour que je crois pouvoir en contenir. Une soirée fille, c’est toujours la perspective de relativiser ses problèmes, vider son sac, rire pour des bêtises. On a refait le monde, bu beaucoup trop de vin.
Puis je suis partie à une fête, juste derrière la colline de Montmartre. En fait de fête, c’était un petit apéro finissant, avec des personnes pas toutes sur la même longueur d’onde, des ego démesurés qui s’affrontent, des sourires un peu forcés, et pis aussi des éclats de rire sincères, et un plaisir partagé de se retrouver. C’est toujours un peu le problème avec les « bandes de potes». Tout le monde n’est pas toujours au même point. Certains ont besoin d’attention, d’autres ont besoin de se moquer pour exister.
Quand il fut une heure du matin, je m’apprêtais à regagner mes pénates, mais j’ai été littéralement « emportée », transportée sur la voie inverse du métro. Et je me suis retrouvée, tout en haut de Belleville, à chanter sous la pluie, avec un petit groupe de cinq. On tourne un moment, chercher un fête à Paris, chercher une rue sans plan, avancer à l’aveuglette, d’escaliers en impasses.
Nous passons devant l’excellent squat « La Générale » . Alors que nous approchons de la fête, mon meilleur ami fait alors remarquer à haute voix que nous ne disposons que d’un pack de bière alors que nous sommes en léger surnombre. Un instant, on se questionne, debout sous la bruine, pour savoir si nous partons à cette heure à la recherche d’une épicerie, ou si nous prenons le risque de « crevardise » (se dit des personnes qui arrivent en « crevards » à une soirée, c.a.d. sans rien à boire) et c’est cette dernière option qui fut choisie.
A 100 mètres de l’appartement, les basses parcourent déjà la rue. Quelques minutes après, nous pénétrons un appartement surchauffé, où tout le monde porte des perruques, et a l’air de s’amuser. Les fenêtres sont grandes ouvertes, et le son se déverse dans la rue. Je ne comprends pas exactement comment font les voisins pour ne pas craquer.
Les musiques sont tellement entraînantes, les gens ont l’air tellement heureux de se défouler, qu’il me suffit de très peu de temps pour danser à mon tour comme une folle. On crie beaucoup, on chante en yaourt sans comprendre les paroles, on bouge les bras, on imite des mauvais danseurs, on s’asperge de bière, on se bat à coups de coussins, on tire un peu sur un joint. Personne ne se connaît vraiment mais tout le monde a envie de s’amuser.
Des couples flirtent, je pense à Y. un moment et retourne danser. Je découvre deux musiques qui me font véritablement décoller, et que je ne connaissais pas. D’abord Dizzie Rascal, un rappeur, et un DJ, assez impressionnant, par la puissance du son qu’il balance, Junior Carter. Impossible de trouver des renseignements sur lui sur Internet, je chercherais plus tard.

Je rentre sous la pluie, attrape un taxi.
Il est bien au-delà de la normale de mes couchers, je lis mon livre sur Doubrovsky, Un amour de soi, (sur un écrivain qui découvre qu’un jour, Swann, c’est Soi).
Il est 5 heures, le jour va se lever.
Je n’irais pas au Défilé du Nouvel An chinois, car je dormirais jusque bien après midi, et que je passerais la journée dans une légère asthénie, d’avoir trop bu et trop dansé…

mercredi, 31 janvier 2007

Deux petites miss, à écouter, à savourer

Une petite note concernant deux artistes que j’ai découverts récemment. [Oui, je suis en retard d’une petite année pour les deux, mais je mets du temps à adopter une musique. Il me faut des heures d’écoute avant de décider si « Oui, Vraiment, C’est sûr, j’aime ça »]
Il y eut, en trip-hop, la très étrange Anja Garbarek, avec Smiling and Waving. A part la chanson Big Mouth, que bizarrement je déteste, j’aime tout l’album. Il encourage la création, si on ne comprend pas les paroles. Enfin, je dis ça pour les gens qui, comme moi, ne comprennent pas très bien l’anglais. Même la vision compulsive des séries américaines en V.O n’y arrange rien.
Et puis, ce que j'ai bien aimé ce mois de janvier, ça a été le triste (et étrange encore) album de Beth Orton, Comfort of Strangers, classé en « Indie ». Elle a une voix très particulière. On dit, (sur le Net, ma bonne Dame), qu’elle a travaillé avec les Chemicals Brothers, ce qui me la rend encore plus attachante…

mercredi, 17 janvier 2007

Comment j'ai découvert Mansfield Tya en 2006 et j'ai pleuré pendant un concert

Une vraie révélation, et la confirmation plus tard, lors d’une White Session sur France Inter.
Deux filles, l’une les cheveux rasés, l’autre un carré sage. L’une petit oiseau écorché, aux textes pleins de colère, l’autre semblant sortir d’un autre âge, jeune bourgeoise catholique. L’une au violon et violoncelle, l’autre à la basse, guitare ou piano, et cette voix.
Mansfield Tya.
Je me souviens de la première fois que je les aie vues. C’était dans un squat de Belleville, pour une soirée Sexe, Trash, Pédés Gouines. J’y allais avec un ami journaliste, parce que tous les happenings décalés de la ville nous interpelle, parce que comprendre les gens c’est aussi interroger les extrêmes d’une population.
Dans le squat, il y avait des projections de films pornos amateurs, fait par de vraies gens, pour de vraies gens. Il y avait des expositions de photos, des chattes grandes ouvertes, dégoulinantes de cyprines, des lectures et des débats sur la transsexualité.
Et puis, il y a eu ce concert. Mansfield Tya.
Elles sont venues tout doucement sur la scène improvisée, et on fait partir le public dans une réflexion bien plus profonde que toutes les choses que nous avions vues. Eclairées d’un petit halo de lumière, j’ai vraiment cru à une apparition. Voilà longtemps que je n’avais pas vibré comme cela.
J’étais en pleine dépression, le moindre effort me coûtais tant, que je ne pouvais pas à cette époque, apprécier grand-chose.
Et ces filles là, ce soir là, m’ont fait vraiment du bien


samedi, 13 janvier 2007

Aux origines

Aux origines. Aux origines, je n’écoutais pas vraiment de musique à moi. J’étais complètement fascinée par la musique de mes parents, de mon père en particulier. Il a écouté pendant sa jeunesse beaucoup de rock planant ou progressif. Des groupes comme les Pink Floyd, Emerson Lake and Palmer, mais aussi Robert Wyatt, Mike Oldfield (avant qu’il ne se perde dans la World Music) King Crimson. A mon tour, j’écoutais les cassettes en boucles. Surtout un auteur qui ne faisait pas partie du trip planant, mais que je pouvais écouter des heures, car ses textes étaient aussi apocalyptiques que je vivais mon adolescence : Gérard Manset. Et puis, vers mes 15 ans, date approximative d’une première crise d’indépendance, je me suis tournée vers la chanson française. A moi les Higelin, Têtes Raides, Louise Attaque, Noir Désir, Thomas Fersen, La Mano Negra, Zebda, les Négresses Vertes, Yann Tiersen.
Puis, ma passion de chanson française est venue se mâtiner d’électro, avec la découverte des raves, initiée par mon amie Roxane, à qui j’allais rendre visite, dans son Aveyron natal…. A ma période électro, (pour laquelle mon cœur fait encore boum-boum), je peux à présent associer le hip-hop. Français ou étranger, je prends ce qu’il y a de plus violent, en paroles et en musique, et je l’écoute jusqu’à m’en saouler.
Et puis, correspondant à une période un peu plus fleur bleue, (et un peu plus dépressive aussi), je me suis mise à écouter du trip-hop. La jolie et très détestable Allison Goldfrapp, mais aussi Bjork, Air, Archive, Massive Attack, Morcheeba, et Tricky.
Aujourd’hui, tout en ne me disant toujours pas mélomane, (parce que je peine à me souvenirs des noms des chanteurs, des genres musicaux), j’avoue que j’ai souvent des coups de cœurs en rapport aux tendances musicales qui ont accompagné ma découverte de la musique.