Quelles sont mes priorités, dans mon avenir proche?

Ce matin, la rédaction m’appelle pour me dire que j’ai un délai pour le rendu de mon article sur l’adoption.
Je suis contente, j’avais appelé hier pour prévenir du fait que c’était très compliqué d’appeler les gens au mois d’août (et comme je devais rendre mon article fin aout, j'ai préféré prévenir en amont pour qu'ils puissent s'organiser, règle numéro 1 à toujours respecter pour ne pas se faire enguirlander par le rédacteur en chef par content quand il rentre de vacances)

Je pense toujours au fait que je ne sais pas comment financer mes trois séances d’analyse à la rentrée. Je suis donc obligée de trouver un job à mi -temps, au moins de matin.
J’envoie quelques CV. Une agence me rappelle dans la journée. Rendez vous est pris demain pour un entretien d’embauche. Je me demande comment j’arriverais à tout faire… les piges, et l’analyse et un boulot à mi temps. Je me dis qu’il faut que je revoie mes priorités. Quelles sont elles ?

1) Faire une analyse. Ca peut paraître bizarre, mais l’analyse, je la place devant un job, devant ma « carrière » (hahaa, je rigole, parce que le mot carrière, pour un pigiste, c’est toujours plus ou moins du foutage de gueule, en tout cas à mon niveau) Bon alors, quelles sont mes priorités ?
Mon analyse…. Ca veut dire aussi que je peux perdre la carte de presse, (alors que je ne sais même pas si je l’aurais cette année) Je peux perdre la carte de presse avant même de l’avoir eu.
Mais imaginons que j’y arrive… je pourrais faire… et du journalisme, et mon analyse et un boulot à mi temps….. Pfff, ça me fatigue d’avance, rien que d’y penser.
Au pire, comme dirait ma copine A., que j’ai vu hier soir, et qui m’a payé des Picon Bières en me disant de trouver un boulot à mi temps… « Au pire, tu lâches le boulot, tu t’en fout, et tu repasses à deux séances par semaine » Elle a raison. Précarité quand tu nous tiens…

Commentaires

1. Le mercredi, 8 août 2007, 21:22 par clémence

Marloute, dis moi, un entretien d'embauche pour quel boulot? Quelle agence? Moi aussi j ai des frais à assumer cette année et j aimerais commencer à travailler assez vite. Si tu as des pistes à me donner, je suis preneuse!

2. Le mercredi, 8 août 2007, 22:35 par captaine Lili

et pourquoi tu penses que 3 séances, c'est nécessaire plutôt que 2 ?
(mais tu as raison, la vie, c'est définir ses priorités...)

3. Le jeudi, 9 août 2007, 08:46 par Marloute

@Clémence : je t'envoie par mail là où j'ai postulé. Ce sont des agence basiques d'hotesses pour faire de l'accueil en entreprise.

@Capitaine : C'est une suggestion de ma psy, avant les vacances. Des fois, il faut un "rythme" un peu plus soutenu, pour "avancer" un peu plus rapidement dans l'analyse. Je mets des guillemets, parce que franchement, c'est assez subjectif tout cela...

4. Le jeudi, 9 août 2007, 12:36 par Akynou

Moi j'avais un psychiatre pour psychanalyste. l'avantage, c'est que quad ça allait très mal financièrement, il me faisait une feuille de remboursement. On négociait. C'était une séance avec, une séance sans. Ou parfois pendant un mois, que des séances avec et dès que je pouvais, de repassais sans. Il me disait que son but n'était pas de m'ajouter des angoisse pour des questions de fric :-)
Je trouvais que c'était un homme intelligent :-)

5. Le jeudi, 9 août 2007, 14:21 par captaine Lili

c'est drôle, ta priorité, c'est sur une suggestion de quelqu'un d'autre... :-)
et puis, tu as un numéro 1, c'est quoi la suite ? re :-)

6. Le jeudi, 9 août 2007, 18:20 par Marloute


@Ah non Capitaine! Ma priorité n'est pas la suggestion de la psy! lol

Ma priorité, c'est 1) l'analyse. Depuis le moment où j'ai décidé (contrainte et forcée d'accord, par la névrose/dépression/folie délirante qui m'enveloppait) l'analyse a été ma priorité à moi! C'est après que je me suis renseignée sur qui pourrait me prendre en analyse sur Paris.
L'analyse passe donc devant tout le reste (job, amour, amis etc)
Qui devrait se classer comme suit
2) Amour
3) Amis,
4) Job

Pas carrièriste pour un sou la Marloute!Pas une très bonne petite amie non plus, pas super copine... la grande classe quoi.

@Akynou : Figures toi que quand j'ai commencé ces trucs psy, j'étais à Lyon et je voyais une médecin psychiatre avec feuille de rembouresement. C'était bien.
Sauf qu'au bout de trois mois, ragaillardie, je lui ai dit que je pensais arrêter; Elle m'a dit qu'elle me voyait mieux basculer sur une analyse. Que dans ce cas, ce ne serait plus remboursé. J'ai souris gentiment et je lui ai dit NON.

Sauf que je partie à Barcelone quelques mois et j'ai fait une dépression carabinée. Au retour, je suis retournée la voir, je lui ai dit que je voulais commencer une analyse, mais sur Paris, et que je voulais savoir si elle aurait quelqu'un à me conseiller. Ce quelqu'un était ma psy, (non psychiatre). La médecin m'a dit "J'aimerais beaucoup qu'elle puisse vous prendre en analyse, vous. Dites le lui et je l'appelerais de mon coté" Et c'est comme ça que j'ai commencé...

Concernant les séances, je lui paye à chaque fois, mais si par exemple je n'ai plus d'argent sur mon compte, c'est pas grave, je la paye après. Ou après. Ou après.
A 4 séances, ça fait vraiment mal au coeur de lacher quasiment un loyer, alors j'essaye de toujours la payer petit à petit...

7. Le jeudi, 9 août 2007, 23:09 par Akynou

oui, moi aussi j'ai fait une grosse dépression. Et c'est comme ça que j'y suis venue. Mais je n'ai pas dit au psy que je voulais arrêter au bout de trois mois. Il m'a fallu presque quatre ans. Et quand je le lui ai dit, il était d'accord avec moi, je pouvais voler de mes propres ailes.
JE suis heureuse d'avoir entrepris cette démarche. J'en suis sortie différente, et en même temps pareil. Pour moi, ça a été une seconde naissance et je vis tellement mieux depuis. La force que beaucoup me prêtent, elle vient de là. Et non, je ne trouve pas que tu sois une piètre amie. Parce qu'on ne peut donner que ce qu'on a. Et faire une analyse s'est s'enrichir pour pouvoir donner aux autres. Alors, l'amitié viendra en temps et en heure, comme tout le reste :-)

Cela dit, ma prof de philo disait : quand on commence une analyse, il ne faut rien changer dans sa vie, pas de changement de couple et surtout pas de bébé, ce n'est pas compatible. Alors je comprends mieux que tu te confortes avec les No Kids aussi surfaits soit-ils (c'est un clin d'œil bien sûr) :-)

8. Le vendredi, 10 août 2007, 14:06 par Marloute

héhhéhé, tu as tout compris Akynou!