Les amis

Il y a eu d’abord Leeloolène.

Puis les copains, à J+ 15 jours, pour un Noël des amis endiablé. Puis Clem et sa famille le lendemain.

Il en reste d’autres, qui habitent plus loin et que cela m’attriste de perdre, avec le peu de fois que je les voyais déjà.

A tous, j’ai demandé, avec anxiété, les temps de trajets, les modes de transports. Avec à chaque fois, une inquiétude en fond : est-ce que vous reviendrez ?

La plupart m’ont dit oui. Peut-être pour me faire plaisir, d’autres sincèrement convaincus que ce ne serait pas la mer à boire que de traverser ainsi Paris et une partie de la banlieue Ouest pour passer une soirée chez nous.

Une maison, c’est sûr maintenant, c’était un de mes rêves absolu, peut-être au moins autant qu’avoir des enfants et où faire mon métier de rêve.

Mais une maison sans amis, sans rires et sans cavalcade d’enfants, sans hurlements éthyliques, d’adultes avinés qui racontent des blagues, trop fort, alors cela n’avait plus de sens. Mes parents ont toujours eu leur bande de copains qui investissaient leur maison et avec qui nous passions les soirées. Mais l’une de nos maisons était trop loin de tout, et je n’avais pas aimé.

J’avais peur de revivre dans une maison loin de tout, où personne ne passe, une maison où aucun ami ne vient.

Petit à petit je m’apaise.

Et me sens de mieux en mieux, comme un petit animal qui fait sa tanière.  

 

Commentaires

1. Le mercredi, 19 décembre 2018, 22:00 par clem

Nous, on reviendra, grâce au Transilien et grâce à la voiture! C'est garanti!

2. Le jeudi, 3 janvier 2019, 16:45 par Marloute

@Clem : merci ! Je savais que je pouvais compter sur toi !