Les mots clés de l'année

I m turning to 36 tomorow.

Je suis dans une période bénie, où tout me paraît merveilleux : les enfants, le travail, l’engagement associatif. Sans faire d’angélisme, j’ai l’impression de baigner dans un grand bain de bonheur, depuis un an et demi maintenant. Bien sûr, il y a des difficultés, du stress, des inquiétudes, des colères, mais rien de bien grave, à comparé de mes grandes périodes de déprime, où j’étais parfois à deux doigts de me jeter sous un métro.

Preuve en est, j’ai changé mon mot de passe d’ordinateur au travail. Après « Allégresse2015 » (en deuxième partie d’année… quand je suis tombée enceinte d’A. ou un tout petit peu avant) et « Bonheur2016 », j’ai écris « Bonheur2017 » (oui maintenant vous pouvez aller à mon travail et recopier mes articles si cela vous chante) pour bien commencer l’année. C’est le mot le plus représentatif de ce que je traverse. Un immense, plein, un parfait bonheur, malgré les difficultés, ou plutôt grâce aux difficultés. Avoir ces trois enfants, l’amour de Y., cette vie-là, si pleine, si intense, me donne l’impression de voler, d’avoir de nombreux défis à relever, et me challenge pour la suite.

J’adore, de plus en plus, passer du temps seule avec les enfants.

Chose dont j’aurais été incapable il y a quelques années.

Quand la nounou m’a annoncé qu’elle préférait prendre ses vendredis, j’ai cru que j’allais mal le vivre. En fait, j’adore ça. J’adore traîner en pyjama avec L. et A., leur lire des histoires et leur faire faire le cheval, juste pour entendre le gros rire d’A., ce bébé bonheur, avec ses deux grosses dents de devant qui n’en finissent plus de pousser.

Il y a six ans, quand j’ai donné naissance à la minuscule R. et que je me sentais complètement perdue, je n’aurais jamais cru que six ans plus tard, je serrais aussi maternante et maternelle, n’écoutant que mon instinct, entourée de mes trois petites sur mon grand lit.

Je suis heureuse de vivre cela, de traverser ce moment-là.

Ce que je vis en ce moment ne se reproduira pas. Leurs petits mots, leurs fous rires, les lectures et les câlins, ne se reproduiront pas. Ce temps-là, de la toute petite enfance, ne durera qu’un temps.

Et j’en chéris chaque seconde.  

 

 

 

Commentaires

1. Le mardi, 24 janvier 2017, 06:46 par Valérie de haute Savoie

whaouhhh le chemin incroyable que tu as parcouru :) Franchement je suis admirative du travail effectué qui n'a pas dû être facile facile. Ton billet me donne la pêche :) et j'imagine les deux grosses dents d'A qui poussent et son sourire :) Je t'embrasse fort !!

2. Le dimanche, 29 janvier 2017, 08:56 par Chantal

Quel plaisir de lire les mots de vos derniers billets ! Je me réjouis avec vous et souhaite beaucoup de Bonheurs 2017 à votre famille. J'ai moi aussi trois filles (grandes) et je regrette un peu d'être passée à côté de tant de choses, c'est ainsi, il y en a encore à partager aujourd'hui.
Continuez à prendre soin de vous, à repérer, apprécier et savourer tous les petits moments doux, joyeux, généreux, créateurs, simples, légers, rigolos, musicaux, livresques, promenant...