Tout compte fait

Nous ne partirons pas à Berlin.

Hier j’étais un peu déçue et ce matin, je suis joyeuse.

Hier soir, avec V. la meilleure amie de Y., de passage en France et des amis de leur entreprise, nous nous sommes retrouvés dans un bar du 18ème. V ; a postulé aussi, pour le Liban et n’a pas été prise non plus. Nous avons trinqué, trinqué et retrinqué tous ensemble, moi à coup de diabolo. R. la très sage était là, sirotant sa grenadine, grignotant la charcuterie des « planchas » qui se succédaient, nous gratifiant de sonores : « Mamannnnn, regarde, Paaappppppaaaa regggaaaarrddde ! ». Elle a amusé tout le monde, s’est tenue sur les genoux des uns et des autres et a adoré le cadeau du patron, des petites baguettes luminescentes à agiter sous son nez.

Ce matin, on buvait le café au soleil, sur une terrasse de bar à coté de chez nous. R. mangeait le sucre du café à la petite cuillère. Les voisins amis sont passés puis repartis.

On se disait qu’on était heureux, en attente de ce bébé, avec notre jolie petite fille et que c’était l’essentiel.