La tentation de l'ailleurs

Il y a quelques semaines, Y. m’a prévenue qu’un poste se libérait à Berlin.

Je rêve d’ habiter dans cette ville, avec des enfants en bas âge. Je lui avais dit quand nous l’avions visité, 5 jours durant il y a plusieurs années. Nous avions loué un appartement et nous nous étions cru Berlinois quelques temps. Un soir, il y a quelques semaines, alors que nous buvions une tisane en parlant de choses et d’autres, Y. m’a parlé de ce poste, en me disant qu’il n’avait aucune chance de décrocher le job. En effet, les candidatures sont nombreuses et surtout, les candidats sont quasi tous d’anciens rédacteurs en chef qui veulent panacher leur carrière d’une expatriation. Alors, les 35 ans de mon Y., à côté de ces cadors, ne fait sans doute pas le poids. Néanmoins, je l’ai encouragé, enthousiaste, décidée. Alors, depuis quelques semaines, Y. travaille : il révise le parlement allemand, qui fait quoi, les problématiques du pays, en prévision de l’entretien de demain. Je le vois, soucieux, qui lit, achète des journaux et se prépare. Moi je rêve : et si, et si ? Les deux solutions me vont : j’adore notre vie ici, nos amis et notre appartement. Mais je sais aussi que rarement les conditions d’une expatriation seront aussi parfaites : je pourrais prendre un congé parental et partir avec Y. En revenant, je retrouverai, si tous va bien, mon poste que j’adore. Demain, je croiserai les doigts en pensant à lui. Et si nous ne sommes pas Berlinois, tant pis ! Il y a de bien jolies choses ici à Paris, à faire et à vivre aussi !    

Commentaires

1. Le mardi, 8 avril 2014, 07:55 par Oxygène

Doigts croisés ici aussi. :-)

2. Le mardi, 8 avril 2014, 10:49 par valérie de Haute Savoie

Alors je crois les doigts aussi fort qu'il le faut, comme Oxygène :)