La maladie à la fin de la semaine
Par Marloute le vendredi, 16 octobre 2009, 19:39 - Le divan de Marloute - Lien permanent
Réveil un peu douloureux.
Hier soir, j’étais invitée à une
soirée de lancement du magazine auquel je collabore de temps à autre. Open-bar
vodka, une centaine de personne commencent à arriver, je suis dans les
premières, fraîchement sortie du travail. Tous les gens sont habillés de
manière hallucinante. Des gens branchés, à la pointe de la mode, ou
même décalée, voir limite punk. A côté je dénote, mais heureusement, toute ma
bande d’amis, qui arrivent aussi, dénotent de la même façon. Quel plaisir de se
retrouver entre pairs dans ces cocktails semi mondains de branchouille
parisienne! Pouvoir critiquer, se moquer, tout en grignotant des petits fours.
On termine dans une grande brasserie, les tournées se succèdent, je discute
avec un beau photographe, un peu dark, un peu séducteur. J’apprécie sa voix
grave, son profil taillé au couteau, sa sensibilité. Il y a aussi un copain
dans la finance, qui nous raconte des histoires étonnantes, et J. mon ami
romancier.
Avant minuit je file, et le photographe a l’air surpris. Mais pour
rien au monde je ne louperais le coucher avec Y.
J’aime me pelotonner contre
lui sous la couette, évoquer la journée passée, le saouler de bavardage alors
qu’il essaye désespérément de lire un livre important, ou de réviser son allemand
car il part dans quelques jours à Berlin.
Ce matin donc, réveil un peu
douloureux, avec un début de rhume carabiné.
Je file à la rédaction, réunit mes
collègues, travaille quelques heures, me plaints du fait que je dois travailler
demain, comme « hôtesse » sur un salon dans notre spécialité (arrgh,
rester debout et sourire toute la journée !) pour vendre des abonnements
au magazine ; et décide de m’accorder mon après-midi. Après tout, les
textes sont tous rentrés, nous commençons un nouveau magazine, et surtout, je
suis de plus en plus malade, une oreille bouchée et le nez qui coule, il est
temps de rentrer !
J’appelle G. pour aller boire un café et vais
l’attendre dans un bar de l’avenue Barbès, la Fourmi.
Je lis un bon roman.
Clem ne
sera pas disponible cette après-midi, mais je sais que je prendrais une autre
RTT pour la voir. Au bout de trois-quart d’heure, G. arrive enfin. Elle va mal
et je lui remonte le moral. Je fais des blagues, je l’écoute, on parle des
heures.
Quand je la quitte, il est 16h30.
J’ai juste le temps de filer dans une
petite galerie, découvrir le travail d’une artiste qui me touche beaucoup,
Karine Pelgrims, dans l’adorable petite impasse de la Cité du midi. Puis je
marche jusqu’à chez moi, faisant un détour par la librairie de Paris, acheter
une carte postale avec des pivoines, mes fleurs préférées, que j’enverrais à ma
vieille voisine, pour l’inviter à prendre le thé.
Il est 19h, je rentre en coup
de vent me faire un bon grog, une fumigation et un lavage de nez. Y. est déjà
là, qui prépare une sauce tomate maison, pour accompagner le soufflé froid aux
courgettes.
Je suis heureuse.
Lessivée mais heureuse.
C’est le week-end.
Et même si je dois bosser
demain, je ne suis pas fâchée d’avoir passé l’après-midi à prendre soin de
moi !
Commentaires
Des pivoines, mes fleurs adorées entre toutes, et un soufflé de courgette froid, mhhmhmhmhmhh !
Le rhume je te le laisse, le mien a duré une éternité !
ah bon ben tant mieux si tu as pu prendre soin de toi! Et tant mieux qu'on se soit pas vue si tu étais malade
vive les après-midi de libre! prends soin de toi encore pour bien te guérir et à très bientôt.
La librairie de Paris, j'y étais vendredi sur le coup de 13 heures, un peu plus et ...
Pour le lavage du nez connais-tu le rhino Horn ? c'est la chère Parisienne qui m'a trouvé cela et ça fait des merveilles.
Mais quand même pour une grippée je trouve que tu tires très fort sur la corde. Tu veux à tout prix être vraiment malade ?
Valérie : que de points commun! Il faut à tout prix qu'on se rencontre! Quand viens-tu sur Paris?
Clem : oui! Je tapel pour un autre moment?
Gilda : à quelques heures près!
Moukmouk : je mélange du gros sel avec de l'eau (on peut mettre du bicarbonate de soude) et j'aspire par une narine pour souffler par l'autre. Les pédiatres disent de faire ça aux bébés et je le fais pour moi : radical!
Et Moukmouk : et je n'ai qu'un rhume! Plus douillette que moi c'est pas possible! Je prends trop soin de moi pour tirer sur la corde! Ma vie s'arrête littéralement dès que j'ai un ongle incarné!
Un oncle incarnée ? j'espère que tu vas tout de suite à l'hopital !!! Ton blogue s'appelle peut-être "soin de soi " mais je ne suis pas sûr que tu comprends l'importance de la chose. Il me faudrait la confirmation de Y.