De retour des grandes vacances

La maison est fraîche. Toutes les fenêtres sont ouvertes et on entend fort les bruits de la rue. Ouvertures de rideaux en fer, déplacement de gros meubles : les travailleurs des puces se lèvent tôt. Je bois le thé offert par Leeloolène, du Palais des thés : le thé des alizés. Nous sommes rentrés hier de notre périple à l’aventure, et nous nous sommes cassés les dents à la frontière Croatie/Serbie. Impossible de rentrer dans le pays, car le passeport de Y. avait été signalé volé. Une erreur de l’administration française qui nous a empêché de fêter l’anniversaire d’une amie dans son pays. Pour faire contre mauvaise fortune bon cœur, nous avons terminé nos vacances dans un camping grand luxe sur la cote croate, avec piscine et jeux d’eau, bar et soirées dansantes, et toute la famille a pu profiter et se reposer.

J’ai adoré ces vacances. Adoré l’Allemagne, le lac de Constance, la Slovénie si belle, l’Autriche chez mon amie M. et sa famille si accueillante, j’aurais aimé passer une semaine à Ljubljana profiter de cette ville si riche. A. était un peu plus grande que l’année dernière, c’était plus facile de la surveiller et elle écoutait mieux à chaque fois que nous ouvrions la porte du camping car dans une foret, face à un lac, devant une route ou un étang à poisson. Ma seule déception ? Plitivice, dont je m’étais fait un rêve, et qui s’est avéré gâché par le tourisme de masse : le lieu reste majestueux, mais le monde qui s’y presse vous passe l’envie d’observer. J’ai eu l’impression pendant ces vacances de prendre une bonne dose de nature, mais je suis encore en demande. Je ne sais pas comment faire pour l’étancher. Peut-être dans notre nouvelle ville ?

Notre retour qui m’effrayait s’est passé très facilement : Paris vide, aucuns bouchons, une place trouvée facilement à quelques rues de chez nous pour le camping car de 7 mètres et des enfants ravis de retrouver leurs jeux pendant que je commençais à ranger, vider les affaires. Je me suis couchée épuisée mais rassurée par ce retour si tranquille au final alors que je m’en étais fait une montagne. J’adore voir les trois petites jouer ensemble, leur complicité, leurs rires, leurs brusques brouilles, leurs chagrins et leur rabibochages….

Pourtant, j’ai un peu peur quand je vois les mois qui viennent : il faudrait faire du tri, vendre certaines affaires, il faut vendre notre appartement pour ne pas trop souffrir du prêt relais, il faut organiser les travaux à venir à la rentrée. Cela me donne le tournis. Aujourd’hui, c’est courses et lessives, rangement des affaires dans la maison. J’espère quand même avoir le temps d’emmener mes filles au cinéma, car je rêve de voir les indestructibles 2, s’il passe encore à Paris.

Nous n’avons pas encore de nouvelles de notre prêt bancaire. Ce n’est pas tout de trouver la maison de ses rêves. Encore faut il que le banquier donne son accord. Je ne serais rassurée que lorsque nous aurons vendu notre grand appartement. Nous en saurons plus à ce moment là sur notre budget travaux. Tant d'inconnu que j'ai du mal à rester zen...

Commentaires

1. Le dimanche, 12 août 2018, 23:01 par Oxygène

Hmmm! Que c'est bon de te lire ! Cela fait un bon moment que je ne suis pas venue sur ton blog et je découvre une écriture encore plus belle. Vite ! Un roman!Bises