Tout merveilleux

C’est mon deuxième jour de vacances et je trouve tout merveilleux.

Me réveiller tard, jouer avec R. sans contrainte, profiter de Y. Nous mangeons sur le pouce, beaucoup trop tard, on fait du rangement et du tri, on a changé la chaudière. Une Frisquet rutilante se trouve maintenant dans la petite pièce technique, à coté de la machine à laver. Demain, si j’ai le courage, j’installerais des rayonnages pour utiliser la place qui monte jusqu’au plafond. Plus d’inquiétudes à avoir avec ce nouvel engin. La précédente, de trente ans d’âge, ne me rassurait pas et produisait de l’eau chaude quand ça lui chantait. Hier, une fois n’est pas coutume, la bibliothèque étant fermée, j’ai dévalisé une librairie. Acheté un livre non encore lu d'Isabelle Eberhardt, une de mes auteurs favorite, mais aussi Virginia Woolf, Fitzgerald, Lydia Flem et un livre d’Anna Gavalda, que je croyais avoir lu, que finalement je n’ai pas du lire (ou alors je m’en rendrais compte pendant la lecture, comme à mon habitude).Il fait frais dans notre appartement, et nous lisons dans la pénombre, à l'heure des grosses chaleurs.

Lire et ranger, ranger et lire.

Au milieu de tout ça, on emmène R. à la « plage » de notre commune, une vraie plage de sable fin, avec animations et guinguettes et de grandes piscines et pataugeoires en plein air surveillées, le bonheur pour ses deux ans. Je savais que ces quelques jours avant de partir nous ferais du bien, mais là, je regrette encore moins notre choix.