Je gère

Y. est rentré hier. Fatigué, barbu, jet-lagué, cramé.

Ce matin, aux aurores, la rédac rappelait pour un départ dans la journée pour l’Egypte.

Tout compte fait, il a obtenu un délai.

Quatre jours.

Quatre jours en famille, pour se retrouver, se ressourcer, ses raconter ces derniers jours, et toute l’intendance qui nous reste à faire. Sur ce, la chaudière nous joue des tours. Il faudra la changer. Bien notre veine avant les vacances tiens ! Je sens gros comme une maison que non seulement je vais devoir enchaîner plusieurs semaines sans lui, mais qu’en plus, je vais devoir m’occuper de ce problème de chaudière by myself.

Ok.

OK.

Je gère.

J’ai la trouille, je rends mes articles dans les derniers délais, je me fais des sueurs froide dans l’organisation de mes plannings et j’oublie –oui j’oublie !- de payer la nounou, pour la première fois en trois ans et c’est sa dernière paye ! Il faut encore que je fasse le compte de ses congés payés, pour lui régler et lui donner son solde de tout compte.

Mais je gère, c'est vrai.

Juillet est aussi trépidant que juin, en fait. J’espère juste que août sera plus cool !