Ne rien faire

Ce soir, j’attends Y.

Il est tard et je commence à avoir faim.
L’horloge indique 21h13.
J’ai appelé vers 20h30, laissé un message. Rentre-t-il ce soir et à quelle heure? Mystère.

Dans la petite cuisine, il y a une moussaka à la viande d’agneau odorante recouverte d’une épaisse béchamel. Et une tarte aux pêches caramélisées qui refroidit sur la cuisinière.

Je me suis motivée vers 19h30 à préparer un repas du soir digne de ce nom.

Alors que paradoxalement j’ai passé la journée à ne faire… rien : traîné sur l’ordinateur, lu beaucoup (fini un Doris Lessing et j’en suis à la moitié du Chœur des Femmes de Martin Winkler).

Ce soir, je ne sais pas quoi faire.

Je mange ?

Je ne mange pas ?

Pas trop envie de manger ma moussaka seule devant youtubes, trop tard pour inviter des amis à manger, et Y. qui ne répond pas.

Bon, bhin je crois que ça va être moussaka devant l’ordinateur, malgré tout.

Espérons que demain je serais plus active !

Commentaires

1. Le mardi, 31 août 2010, 07:58 par Anne

J'aurais tendance à t'encourager à profiter de la paresse. Il va se passer un peu de temps, dans quelques semaines, avant que tu ne puisses t'octroyer ce luxe suprême !

2. Le mardi, 31 août 2010, 15:18 par clara

et pour la moussaka......je la partage avec toi par les ondes! un de mes plats préférés...

3. Le mardi, 31 août 2010, 19:37 par Melle Bulle

ça fait du bien de ne rien faire parfois ...
Ton menu est alléchant, j'espère que c'était bon :)

4. Le mardi, 31 août 2010, 19:53 par Marloute

@ a toute les trois : je crois que je ne réalise pas encore. Pour moi, l'oisiveté des journées est "encore" hélàs... du temps perdu!
Mais je compte bien changer et m'engager sur la voix de la douce paresse avant la fin de la grossesse!