Journée rangement

L’appartement est dans un état de saleté épouvantable.

Il faut dire que je n’ai pas réussi à me motiver pour motiver Y. à faire du rangement ce week-end. Au lieu de cela, j’ai lu au soleil, j’ai repéré les conférences où je voulais aller, j’ai écris.
Maintenant, Y. travaille, pour 15 jours au moins.
Et moi, je n’arrive pas à travailler dans le désordre et la saleté. Je suis obligée de m’y mettre. Cela fait 15 jours environ que le ménage n’a pas été fait. Je commence par le plus sale : la caisse du chat. Je gratte, frotte, sèche et met une nouvelle litière.
(Dans laquelle, pour mon plus grand bonheur, Churchill « e » s’empresse de mettre une crotte. J’adore).
Je mets la radio sur 101.1 : Radio Classique et je commence. La danse des heures et je vide les médicaments périmés de la trousse à pharmacie. La Truite et je passe le balai. Nettoie la vaisselle du petit déjeuner (heureusement, nous avons pour règle de ne jamais laisser la vaisselle des repas dans l’évier, sinon, je ne travaillerai jamais !) et passe un produit dégraissant écolo sur les carreaux. Casse Noisette et je lave le sol de la cuisine et de la salle de bain. Je fais tremper les bruleurs de la gazinière dans du vinaigre pur pour les dégraisser. Je vide les poubelles de papiers. Je range les factures en souffrance, envoie les courriers à envoyer. Je liste ce que je n’ai pas le temps de faire.
Ouf, l’appartement est un peu plus propre. Je me fais du café. Je fais des recherches pour des articles. Un sur la disparition des requins, presque fini. Un sur les polluants, je cale les interviews, m’interroge sur comment angler l’article. Je traine sur des blogs de rangements. Je regarde un documentaire sur Edgar Morin, passionnant, tout en mangeant un pavé aux céréales et une pomme de terre.
Je décide de donner des affaires. J’ai vu qu’Emmaüs passait demain. Je remets radio classique et je vide mes placards. Ils passent le Stabat Mater et je remplis deux gros sacs d’habits. Je m’avise que les plantes ont soif. Je les baigne dans la baignoire. Bientôt, il sera temps de les rempoter. Ce week-end peut être.
Ouf. Il est 15h. J’ai encore un navarin d’agneau à préparer et tout ira bien. Ce soir, je serais heureuse de lire, à la lueur de mes bougies…

Commentaires

1. Le mercredi, 13 février 2008, 01:56 par Moukmouk

he oui, j'ai ne drole de maladie, je ne vois jamais qu'il y a du ménage à faire, sauf quand il faut que j'écrive, alors là, je dois à tout prix laver le plancher plutôt que d'écrire.

2. Le mercredi, 13 février 2008, 11:29 par Marloute

Oui, c'est bizzare...
Il doit y avoir une corrélation.
Avant un travail intellectuel, il faut un travail manuel, je ne sais pas...

3. Le mercredi, 13 février 2008, 16:10 par Oxygène

J'ai 3 paquets de copies à corriger et le voleur ne les a pas emportées. Sniff !

4. Le mercredi, 13 février 2008, 17:48 par Marloute

Angel appelle cela les "PAKEDKOPI"
moi je n'aimerai pas avoir des paquets de copies à corriger! Ouh ça non!

5. Le mercredi, 13 février 2008, 22:36 par captaine Lili

ah le rangement et le ménage...
tu as lu quoi à la lueur de ta bougie ? :-)

6. Le jeudi, 14 février 2008, 13:29 par Marloute

Je suis toujours sur mes deux livres
Femmes qui courent avec les loups
et Saveurs vagabondes. Ces deux livres sont très riches et agréables... Je les savoure et je ne veux pas les finir!