Dimanche avec Schubert
Par Marloute le dimanche, 11 novembre 2007, 14:54 - Le divan de Marloute - Lien permanent
C’est mon deuxième café.
Je fais le bilan de cette semaine.
Pas brillant brillant, mais j’ai avancé un peu dans ma réflexion.
Je cherche toujours ce qui m’intéresse dans la vie, et ne trouve pas. Y. s’occupe de moi comme d’une personne malade, et j’aime ça. Phase de régression dans précédent, je couine au moindre problème. J’essaye de maintenir certaines choses importantes : marcher (je me souviens que lors de ma dépression, la marche m’avait fait un bien fou !) écouter de la musique agréable. (Schubert, beaucoup beaucoup, pris au moins 4 CD à la bibliothèque). Et me cocooner. Alors je cocoone à mort. Bon petits plats, que je savoure à peine. Soirées DVD. J’ai même poussé jusqu’à aller lézarder sur le canapé d’une meilleure amie encore plus mal que moi, pour boire du vin et regarder des épisodes de Friends alors qu’il faisait un temps de chien.
Bien sur, je n’ai pas envoyé mes propositions d’articles à S*ciences et V*ie JR. J’ai pris rendez vous avec une autre amie journaliste free-lance, qui m’a carrément donné des idées de sujets à développer, pour leur proposer.. je suis repartie de chez elle ragaillardie, mais pas encore sûre de moi.
Confiance en soi en dessous du niveau de la mer, vendredi soi, je discute avec une copine de copine dans le tout nouveau Disquaires, à Bastille. Elle m’explique qu’elle tente le concours de la Fémis en scénariste et que la formation serait financée par sa boite. Elle jubile, je ne l’ai jamais vu aussi heureuse. Je lui dit que je manque d’entrain, que j’ai du mal à m’intéresser à quelque chose. Elle me pousse à faire un bilan de compétence, me dit que cela me redonnerait le moral.
Cette semaine, j’ai travaillé un peu sur les films de Pierre Carles, Volem et La sociologie est un sport de combat. J'ai écris deux chroniques sur les films et j’envisage un moment de ré-interviewer Pierre Carles pour un projet de livre, mais je ne me sens pas la force. Non, moi, j’aimerais bien interviewer Florence Aubenas, ou Enderlin ou Marion Van Reterghem. Je ne sais pas sur qui je vais me lancer. Et accepteront-ils l’interview ? C’est une autre histoire. Ce projet de livre, né au cœur de l’été, commence à me tenir à cœur. Je dois encore me projeter dedans….
Chaque matin, une souffrance au réveil m’empêche de me lever ; Pas envie, pas envie.
J’aère la maison, chaque jour une heure. J’ai rpis un livre de décoration, Vivre en couleurs, de Tricia Guild, et j’aimerais moi aussi colorer mon intérieur. Je n’ai pas encore pris rendez vous chez le médecin. Je sais que si je le fais, je lui demanderais une phytothérapie quelconque, pour passer ce mauvais moment. Mais quand même… ou vais-je ? Qu’est ce que j’aime ? La fin de cette année approche à grand pas, et elle a été tellement lumineuse et pleine de réalisations (5 livres si je compte ceux qui sortiront au mois de novembre ! J’ai vu les couvertures ici) je voudrais bien ne pas terminer l’année ratatinée dans mon jogging moche, à me demander comment payer ma psy.
Alors je souffle un peu, je me plains, je me cherche, doucement, je me cherche…
Je fais le bilan de cette semaine.
Pas brillant brillant, mais j’ai avancé un peu dans ma réflexion.
Je cherche toujours ce qui m’intéresse dans la vie, et ne trouve pas. Y. s’occupe de moi comme d’une personne malade, et j’aime ça. Phase de régression dans précédent, je couine au moindre problème. J’essaye de maintenir certaines choses importantes : marcher (je me souviens que lors de ma dépression, la marche m’avait fait un bien fou !) écouter de la musique agréable. (Schubert, beaucoup beaucoup, pris au moins 4 CD à la bibliothèque). Et me cocooner. Alors je cocoone à mort. Bon petits plats, que je savoure à peine. Soirées DVD. J’ai même poussé jusqu’à aller lézarder sur le canapé d’une meilleure amie encore plus mal que moi, pour boire du vin et regarder des épisodes de Friends alors qu’il faisait un temps de chien.
Bien sur, je n’ai pas envoyé mes propositions d’articles à S*ciences et V*ie JR. J’ai pris rendez vous avec une autre amie journaliste free-lance, qui m’a carrément donné des idées de sujets à développer, pour leur proposer.. je suis repartie de chez elle ragaillardie, mais pas encore sûre de moi.
Confiance en soi en dessous du niveau de la mer, vendredi soi, je discute avec une copine de copine dans le tout nouveau Disquaires, à Bastille. Elle m’explique qu’elle tente le concours de la Fémis en scénariste et que la formation serait financée par sa boite. Elle jubile, je ne l’ai jamais vu aussi heureuse. Je lui dit que je manque d’entrain, que j’ai du mal à m’intéresser à quelque chose. Elle me pousse à faire un bilan de compétence, me dit que cela me redonnerait le moral.
Cette semaine, j’ai travaillé un peu sur les films de Pierre Carles, Volem et La sociologie est un sport de combat. J'ai écris deux chroniques sur les films et j’envisage un moment de ré-interviewer Pierre Carles pour un projet de livre, mais je ne me sens pas la force. Non, moi, j’aimerais bien interviewer Florence Aubenas, ou Enderlin ou Marion Van Reterghem. Je ne sais pas sur qui je vais me lancer. Et accepteront-ils l’interview ? C’est une autre histoire. Ce projet de livre, né au cœur de l’été, commence à me tenir à cœur. Je dois encore me projeter dedans….
Chaque matin, une souffrance au réveil m’empêche de me lever ; Pas envie, pas envie.
J’aère la maison, chaque jour une heure. J’ai rpis un livre de décoration, Vivre en couleurs, de Tricia Guild, et j’aimerais moi aussi colorer mon intérieur. Je n’ai pas encore pris rendez vous chez le médecin. Je sais que si je le fais, je lui demanderais une phytothérapie quelconque, pour passer ce mauvais moment. Mais quand même… ou vais-je ? Qu’est ce que j’aime ? La fin de cette année approche à grand pas, et elle a été tellement lumineuse et pleine de réalisations (5 livres si je compte ceux qui sortiront au mois de novembre ! J’ai vu les couvertures ici) je voudrais bien ne pas terminer l’année ratatinée dans mon jogging moche, à me demander comment payer ma psy.
Alors je souffle un peu, je me plains, je me cherche, doucement, je me cherche…
Commentaires
Souffle et cherche... et accepte de perdre du temps pour trouver tes bonheurs à toi...
Ils ont l'air chouette, les livres !
Et puis, pour la phytothérapie, tu peux aller voir du côté des Fleurs de Bach...
Je n'avais pas du tout compris que tu avais travaillé sur ce type d'ouvrage. Bravo ! Je sens qu'Ellyne va avoir une jolie bibliothèque animalière
J'espère qu'il y a ton nom sur les couvertures.
Pour le reste,un bilan de compétences serait une bonne chose.
As-tu pensé que tu entrais en hibernation ? C'est l'époque tu sais.
Capitaine : En fait, j'étais déjà au fleur de Bach depuis aout. Ma petite soeur, de passage à Paris, m'avait acheté "Déprime" (quel joli nom!) Mais ça marche moyen. Et je crois que les livres seront bien... enfin j'espère!
Ox : Merci. Je ne sais pas si il y aura mon nom, mais en tout cas pas en couverture. C'est une "cession de droit", une sorte de travail de nègre, mais je ne crois pas qu'ils auront mis le nom de quelqu'un d'autre... on verra. Ca sort le 21 novembre!