Du boulot, au boulot

Quelle matinée!
J’ai réussi à émerger plus tôt que d’habitude, stimulée par la perspective des recherches à faire dans la journée. Après un petit déjeuner reconstituant (banane, confiture de châtaigne -jus d’orange pressé, ultra calorique… hummm…) je rédige le compte rendu de la réunion de jeudi dernier. Nous réfléchissons (pas que moi, on est une petite vingtaine tous azimut) à la création d’un Conseil, chargé de réguler les médias. Une sorte d’instance de contrôle de d’information, pour éviter les collusions INFO/COM, INFO/PUB, a désinformation, et les mauvaises pratiques journalistiques. Une sorte de carrefour entre le public et les médias, le seul moyen de retrouver une crédibilité et la confiance des gens. Une fois rédigé, je l’envoie à d’autres membres de mon assoc’ de journaliste.
Après j’envoie (enfin, enfin) le manuscrit à l’éditeur. Pas trop tôt, mais comme dit le Capitaine Lili, ce n’est que le début du stress, même après la parution. Tant pis, si j’avais trop peur, fallait pas l’écrire.
Là, j’appelle le Monde 2. J’adore ce moment où tu sens que tu vas te transformer en flaque parce que tu as réussi passer le barrage de la secrétaire par un mensonge éhonté (genre « Passez moi Jean-Luc » Pour parler de Jean-Luc Lagardère, paix à son âme) et que le monsieur au téléphone, surpris et contrarié de m’entendre, croit me remettre au tapis en disant « On ne répond que par mail » et moi de prendre une voix de souris « Ah ? Bon ? Bhin, comme vous voulez, j’aurais trouvé ça plus simple au téléphone mais bon… » Au moins, il se souviendra d’une pigiste un peu plus chieuse que les autres quand il lira les propositions d’article de la semaine.
Puis je travaille un moment sur mon nouveau sujet, sur Internet et les Blogs, pour un magazine féminin. Il fait si beau depuis ce matin que je travaille la fenêtre ouverte. Le soleil entre à flot dans l’appartement et je me sens pousser des ailes. Bon, si je veux en apprendre un peu plus, je crois qu’il faut que je fasse un tour à notre magnifique Bibliothèque Nationale de Beaubourg. C’est peut être le seul endroit où je trouverais les références des bouquins que je cherche pour préparer mon article.

Paris, attention, me voilà, je vais te traverser de part en part via le bus 74 ou 67, mais prépares-toi, car ce matin, la précaire Marloute a mangé 100 000 lions.

Commentaires

1. Le lundi, 19 février 2007, 16:10 par captaine Lili

Ton manuscrit est envoye ? Champagne !!! :-)
Et t'en fais pas, moi, mon livre est quand meme particulier (dans le besoin de relire...) et puis, c'est quand meme magique quand le livre est fait, que tu le tiens dans tes mains, qu'il y a ton nom dessus... et que tu peux dire "ça, c'est fait !" :-)