Aux origines

Aux origines. Aux origines, je n’écoutais pas vraiment de musique à moi. J’étais complètement fascinée par la musique de mes parents, de mon père en particulier. Il a écouté pendant sa jeunesse beaucoup de rock planant ou progressif. Des groupes comme les Pink Floyd, Emerson Lake and Palmer, mais aussi Robert Wyatt, Mike Oldfield (avant qu’il ne se perde dans la World Music) King Crimson. A mon tour, j’écoutais les cassettes en boucles. Surtout un auteur qui ne faisait pas partie du trip planant, mais que je pouvais écouter des heures, car ses textes étaient aussi apocalyptiques que je vivais mon adolescence : Gérard Manset. Et puis, vers mes 15 ans, date approximative d’une première crise d’indépendance, je me suis tournée vers la chanson française. A moi les Higelin, Têtes Raides, Louise Attaque, Noir Désir, Thomas Fersen, La Mano Negra, Zebda, les Négresses Vertes, Yann Tiersen.
Puis, ma passion de chanson française est venue se mâtiner d’électro, avec la découverte des raves, initiée par mon amie Roxane, à qui j’allais rendre visite, dans son Aveyron natal…. A ma période électro, (pour laquelle mon cœur fait encore boum-boum), je peux à présent associer le hip-hop. Français ou étranger, je prends ce qu’il y a de plus violent, en paroles et en musique, et je l’écoute jusqu’à m’en saouler.
Et puis, correspondant à une période un peu plus fleur bleue, (et un peu plus dépressive aussi), je me suis mise à écouter du trip-hop. La jolie et très détestable Allison Goldfrapp, mais aussi Bjork, Air, Archive, Massive Attack, Morcheeba, et Tricky.
Aujourd’hui, tout en ne me disant toujours pas mélomane, (parce que je peine à me souvenirs des noms des chanteurs, des genres musicaux), j’avoue que j’ai souvent des coups de cœurs en rapport aux tendances musicales qui ont accompagné ma découverte de la musique.