Planter des arbres
Par Marloute le samedi, 17 mai 2008, 19:06 - Mes carnets de naturaliste - Lien permanent
J’écoute la pluie tomber.
Depuis hier, les averses se succèdent, violentes. A chaque fois, cela me fait penser au livre que je viens de lire, pour les métaphores que son auteur emploie.
Ce matin, dans un moment de soleil, j’ai planté des arbres. Cela faisait depuis septembre que les graines germaient dans mon frigo. Au grand désespoir de Y. qui passait son temps à répéter « Et ces merdouilles-là, on va les garder longtemps ? » Il ne sait pas lui, que ce sont des arbres, qu’ils ont besoin de froid et d’humidité pour germer, qu’il leur faut des mois avant de sortir de leur gangue.
Ce matin donc, j’ai planté un frêne, un marronnier et trois chênes. Dans mes jardinières de fenêtre. Le temps que ces petits arbres se renforcent. Qu’ils sortent trois feuilles, que leurs troncs durcissent.
Et puis je les planterai, dans une année au moins, dans le bois chez mes parents. Pour avoir le plaisir de les voir encore, dans 15 ans, dans 25 ans, dans 45 ans, passer les hivers et les printemps mouillés.
Peut-être pas me direz-vous, avec les ravages environnementaux.
Une vague de chaleur comme en 2003 aura tôt fait de tuer mes petits arbustes, comme elle a fragilisé une bonne partie de la végétation partout ailleurs.
Mais tout de même, je veux tenter le pari.
Depuis hier, les averses se succèdent, violentes. A chaque fois, cela me fait penser au livre que je viens de lire, pour les métaphores que son auteur emploie.
Ce matin, dans un moment de soleil, j’ai planté des arbres. Cela faisait depuis septembre que les graines germaient dans mon frigo. Au grand désespoir de Y. qui passait son temps à répéter « Et ces merdouilles-là, on va les garder longtemps ? » Il ne sait pas lui, que ce sont des arbres, qu’ils ont besoin de froid et d’humidité pour germer, qu’il leur faut des mois avant de sortir de leur gangue.
Ce matin donc, j’ai planté un frêne, un marronnier et trois chênes. Dans mes jardinières de fenêtre. Le temps que ces petits arbres se renforcent. Qu’ils sortent trois feuilles, que leurs troncs durcissent.
Et puis je les planterai, dans une année au moins, dans le bois chez mes parents. Pour avoir le plaisir de les voir encore, dans 15 ans, dans 25 ans, dans 45 ans, passer les hivers et les printemps mouillés.
Peut-être pas me direz-vous, avec les ravages environnementaux.
Une vague de chaleur comme en 2003 aura tôt fait de tuer mes petits arbustes, comme elle a fragilisé une bonne partie de la végétation partout ailleurs.
Mais tout de même, je veux tenter le pari.
Commentaires
Oh que je l'aime ton billet !! Et ta manière si sympathique de parler des réactions de Y !!
Ah si au moins nous étions voisines aussi bien à Paris qu'à Nantes... j'aurai la plus super des plantes-sitter de la terre !! Et j'aurai moins mal au coeur de savoir que mes ptites sont entrain de dépérir en mon absence
Est ce que tes pépins d'orange/mandarine sont toujours en vie ??? Si tu voyais les miens !! ils font bien 30 cm de haut et leur tronc commence à devenir marron... je les appelle "les copains de ceux de Marloute sur son frigo" !
Et qu'elle est belle ton idée d'aller les planter en pleine terre tes petits arbres.
Pour tes photos et le problème de dotclear... malheureusement je ne peux rien faire de l'étranger pour l'instant :s pourtant c'est un truc tout con !! Je te fais un mail à ce sujet.
OUi, mes petits citronniers (issus de pépins de citrons si-si!) poussent bien!
D'ailleurs, je les plante dès que je peux en pleine terre!