La veille

Nous sommes à la veille des vacances.

Les « vraies », celles où l’on part en famille, celles où l’on ne se soucie plus de savoir à quelle heure l’autre va rentrer et s’il faut préparer un repas pour deux au cas où. D’habitude, la veille des vacances, pour moi, c’est déjà les vacances : j’aime préparer mon départ avec mon amoureux. On choisis, on hésite, on fait un sac, on le refait. D’ailleurs, depuis quelques années, c’est lui qui se charge de faire les sacs. Je dois juste faire une pile avec mes affaires mais c’est lui qui s’occupe de remplir les valises, de faire la trousse à pharmacie et de choisir les petits vêtements des enfants.

Au lieu de ce scénario que j’adore, à cause d’un avion annulé, je vais devoir tout préparer seule à cette veille de vacances. C’est-à-dire : rappeler la dame de la location, ranger l’appartement, faire les sacs pour nous quatre (seule!), changer la caisse du chat, arroser les plantes, prévoir le repas du samedi midi et des choses pour le voyage en train.

Je m’en désole, mais me console quand même.

OK, on m’aura enlevé ma veille des vacances avec Y..

Mais je compte bien avoir mes vacances en famille quand même.