Le printemps malgré tout

Je crois bien que j’ai attrapé le rhume de Leeloolène.

Mal à la gorge, nez bouché, impression d’évoluer dans du coton. R. l’a eu aussi. Comme sa respiration sifflait, nous l’avons emmené, à deux, pour une fois car Y. était revenu, chez le médecin. Verdict : asthme.

Voici plusieurs fois que je trouvais qu’elle respirait mal, à chaque micro virus contracté, ses quintes de toux m’effrayaient. Maintenant, je suis rassurée d’avoir le « baby haller » à portée de main et la précieuse ventoline. Cette nuit, je me suis même relevée pour lui en redonne un peu, car elle toussait et pleurait sans se réveiller tout à fait.

Ma copine G. va déménager, mais ne peut pas bouger à cause d’une menace d’accouchement prématuré. J’ai prévu de l’aider ce week-end. Les gens seuls ou en difficulté, encore plus les futures mères, me mettent en transe. Je veux tout faire pour les aider, jusqu’à être presque intrusive. Deux fois déjà j’ai proposé à ma copine de poser des jours de RTT pour l’aider à faire des cartons. Elle a décliné, mais compte sur moi les week-ends. Je ferais de mon mieux pour l’aider, elle et son homme, à avancer dans leur déménagement.

J’aime ce printemps maussade, malgré la maladie.

Nous n’avons toujours rien prévu pour nos vacances d’été, je commence à m’inquiéter et n’ai plus d’idées du tout.