Le rhube.

Depuis 4 jours un rhume me terrasse.

J’éternue, je râle, je bave, je larmoie, je chouine.

Je suis sortie pourtant, vendredi soir, faisant l’aller-retour pour voir des copines, l’aller en taxi, le retour dans la voiture de l’une d’elle, incapable de me déplacer.

Y. est patient. Il apporte le gros plaid, fais la vaisselle, me donne des mouchoirs. Il me fait remarquer que je suis bien pénible et se moque quand je traverse le salon, emmitouflée comme un bibendum, en pyjama pilou, enfouie sous une robe de chambre fatiguée, la tête enveloppée dans un plaid en polaire, parce que j’ai les cheveux mouillés.

Ce soir, je sors à peine de mon marasme. Nous avions invité, il y a longtemps déjà, nos amis qu’on voit tous les 6 mois à bruncher. Une fois tout préparé et tout avalé, à bout de forces, je suis sortie de table vers 14h30 pour aller m’allonger. Il a neigé toute la journée, et ce matin, en faisant les courses, j’essayais de parler fort pour dire aux commerçant que je voulais du filet mignon et des boudins blancs. Le vent était très fort et il a beaucoup neigé, une neige comme une averse, violente et glacée. Nous ne sommes pas sortis, enchaînant les cafés et les thés, avec des crêpes et des cakes au citron. Vers 16h, nous avons vu passer par la fenêtre un ami commun, accompagné de deux copines à lui et d’un petit garçon de 8 ans. Ils sont tous rentrés de réchauffer et l’on a refait du café, jusqu’à 18h.

Le petit garçon s’est régalé avec nos BD.

Moi j’étais un peu moins fatiguée.

Mon gros rhume s’estompe.

Chic, demain c’est lundi !