La fatigue du lundi soir

Ce soir, je sens que je tombe de fatigue, mais je vais quand même au yoga.

Il faut marcher un petit quart d’heure, sous un léger crachin.

Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, depuis septembre, j’y vais.

Sauf pendant la grosse grippe, bien sûr, où je n’ai rien pu faire…

Arrivée là-bas, c’est un gymnase vraiment pourri.

Les tapis de yoga sentent toujours un peu les pieds, le sol du gymnase est froid. Je trottine en chaussette jusqu’aux toilettes. Au lavabo, il n’y a que de l’eau froide. En buvant avant la séance, cette eau me blesse les gencives et les dents, tant elle est glacée. Je suis assoiffée. Trottine de retour sur le carrelage des années 70 jusqu’au tapis, pour commencer la séance.

Le professeur est toujours aussi calme et exigeant. Nous nous tordons dans toutes les positions et ils nous poussent vers nos limites : « C’est ça… la même chose en rentrant le ventre, bascule… voilà ! »

Je sors des séances les muscles endoloris, les articulations trop étirées.

Mais je sens qu’en ce moment, où ma tête est en surchauffe, ce travail du corps est une bénédiction, LA chose à faire pour le moment. Une des choses à faire, pour me sentir mieux.

Je reviens et je lis ce livre, offert par Clem, j'en suis à la moitié, et cela me sors de mon univers.

 

Commentaires

1. Le lundi, 13 février 2012, 23:25 par liwymi

Quand on est sous pression, il faut une soupape, pour évacuer le bouillonnement et éviter l'implosion. C'est l'activité idéale pour ça.

2. Le mardi, 14 février 2012, 07:12 par Valérie de haute Savoie

Depuis le temps que je me dis qu'il faudrait que je m'y mette !

3. Le mercredi, 15 février 2012, 20:25 par Marloute

@ vous deux : oui, je trouve que c'est vraiment idéal... Chez moi en tout cas, ça fait son petit effet!