Dimanche des rois

Comme la galette ne suffit pas, je prépare du pain perdu à mes invités.

Il y a A. et son nouveau copain T. et bien sûr L. On boit du thé en mangeant le pain perdu, R. en mange aussi. Et puis on ouvre le champagne, parce que, quand même, c’est la nouvelle année. Et puis Y. sort fumer une cigarette, parce que bien sûr, il a arrêté, mais depuis cette nuit, où il s’est rendu à une fête, il a repris. Alors après le champagne, on coupe des petits bouts de ce délicieux pâté croûte de canard du volailler.

Et puis comme une chose en entraîne une autre, de discussion en discussion, le goûter glisse lentement sur un apéritif.

On nourrit l’enfant de petits bouts de galette et de pâté, et puis je fais cuire un chou frisé farci, hop hop, du pain sec, du lait, de l’ail et du persil, mélangé à la farce du boucher.

Au bout d’une heure, l’enfant est couché, on mange tous le chou caramélisé dans la grande cocotte en fonte. On parle encore de Guy Deslile et des dernières sorties ciné. On parle, on parle. On grignote du bon fromage et quelques mandarines au dessert. Avant de partir, mes amies font la vaisselle. Quand elles partent, tout est propre.

Quel bon dimanche !