Petites peurs

J’ai un peu de mal à le dire mais d’habiter au rez-de-chaussée me fait parfois un peu peur.

J’ai peur qu’un inconnu ne décide de rentrer un soir, forçant une fenêtre laissée entrouverte pour aérer, alors que je suis seule avec la petite. Et puis parallèlement, chaque fois qu’Y. évoque l’idée de mettre des barreaux aux fenêtres, je m’insurge : je ne veux pas vivre dans une prison, et comment ferions nous si nous étions coincés dans un incendie ? Ces hésitations me font sourire : j’aurais du le savoir qu’il est difficile de s’habituer au rez-de-chaussée quand on n’y a jamais vécu.

C’est un peu bête, non?

Demain, je reprendrais le travail.

Aujourd’hui, la tension était encore si basse que j’ai à peine pu marcher pour aller chercher R. chez la nounou.

Dieu merci elle est gardée. L’année dernière, j’en pleurais d’épuisement de ne pas réussir à m’occuper d’elle alors que nous étions tous les trois grippés. C’est dans ces moments-là, la maladie, qu’une famille proche et aimante me manque le plus. Bien sûr, nous n’avons pas envie de redescendre sur Lyon, même si nous chérissons cette ville. Mais parfois, quand on pense à ça, les facilités, les grands-parents, oncles tantes et sœurs susceptibles d’aider, c’est parfois tentant de faire ses cartons et de dire bye bye à la capitale.

Avec Y. à Noël dernier, nous avons jeté un œil aux vitrines des agences immobilières. Nous le prix de notre F4, nous aurions un beau 100 mètres carrés. Mais pas une maison, faut pas non plus exagérer.

Ce soir, je me dis que je n’ai pas été très productive ces derniers jours.

La grippe m’a tout pris, mon énergie, mes envies.

J’espère retrouver la pêche ce week-end.

Il y a tant à faire !

 

 

Commentaires

1. Le samedi, 7 janvier 2012, 07:59 par Valérie de haute Savoie

Le problème c'est que vous perdriez vos postes, en France il faut habiter paris pour être considérer comme vraiment français.

2. Le samedi, 7 janvier 2012, 18:53 par Marloute

@ Valérie : ?. Ah oui, je crois que tu veux dire qu'on ne pourrait pas bosser sur ce qu'on fait en quittant Paris. Bhin oui, evidemment, et c'est encore plus douloureux pour tous nos amis du cinéma, écrivains, des médias, de la télé....et qui pour certains détestent Paris. Ils sont obligés d'y vivre.
Nous ça va encore.
On adore.

Mais c'est aberrant de ne pas pouvoir faire monteur au cinéma, par exemple à saint etienne.
En quoi le montage d'un film doit forcément être réalisé à "pARIS". (en l'occurence, souvent à coté de paris, dans des banlieues genre Joinville le Pont) Non mais sans dec' les gars, du montage? Hum.