Des questions

Je regarde un documentaire , qui questionne sur la fessée, les châtiments corporels.

Le sujet est brûlant, résonne en chacun, moi je pleurniche en regardant le doc.

J’aime ceux qui s’interrogent.

J’aime ces gens qui remettent en question la façon dont ils ont été élevés, façonnés, battus.

Je n’aime pas ces enfants-rois, tyrans malheureux et anxieux, qu’on voit naître partout.

Je sais que la réponse se trouve ailleurs, dans un entre-deux.

Je sais que j’ai encore un long chemin à faire avant de trouver mes propres réponses.

Commentaires

1. Le mardi, 13 décembre 2011, 04:43 par Lise

On peut poser un cadre sans que ce soit dans la violence. C'est souvent parce que le cadre n'est pas clair qu'on dérape. Par expérience, les cris, les coups, sont avant tout un aveu d'impuissance.

2. Le mardi, 13 décembre 2011, 08:48 par Leeloolène

C'est marrant c'était mon grand débat de dimanche matin ! On a philosophé là dessus toute la matinée :)
On pourra en causer si tu veux !!

3. Le mardi, 13 décembre 2011, 09:05 par Sacrip'Anne

Curieusement, j'aurais tendance à dire que les deux sujets n'ont aucun rapport. Mais si, bien sûr (et oui, j'ai eu la chance d'avoir une enfance hyper heureuse, structurante, etc).

Bref. Je ne suis même pas sûre que ça soit un entre-deux mais dans une "vision différente" du rôle de parent et d'autorité, oui.

4. Le mardi, 13 décembre 2011, 14:48 par clara

Je m'étais promise d'élever sans frapper. Quand un jour la première "tape" est partie sur la main de ma fille, j'ai été prise d'un vertige, une grande solitude, puis des larmes en racontant au papa. Depuis on a beaucoup parlé, beaucoup cherché de solutions, beaucoup compris que notre exaspération parfois venait plus de nous que d'elle...Je suis fière de cet effort accompli, d'arriver finalement à gérer les situations délicates (terrible two, terrible three etc) sans violence. Etre parent c'est aussi un long travail sur soi et de la zénitude en stock!!

5. Le mardi, 13 décembre 2011, 19:59 par Marloute

Oui, le temps sera long et chacun trouve ses réponses, par rapport à son histoire, son chemin, sa propre violence intérieure.
Mais le mien va être lonnnnnnng je sens. Et j'aurais besoin d'être aidée tout le temps je pense, pour arriver à mes buts.

6. Le mardi, 13 décembre 2011, 22:32 par Lise

la perfection est un guide, pas une réalité. Dans ce domaine là comme dans les autres. La culpabilité plombe. Il faut savoir accepter de trébucher pour se relever plus facilement.
Bon courage, c'est si difficile.
Lise

7. Le mercredi, 14 décembre 2011, 06:15 par Valérie de haute Savoie

Je pense que je peux compter que les doigts de la mains les fessées données à mes deux enfants, mais à les entendre parfois j'ai l'impression d'avoir été un monstre :D J'exagère, ils en rigolent, mais le tout est d'aller s'excuser ensuite si cela arrive malheureusement, d'expliquer pourquoi on a perdu les pédales. Je ne crois pas avoir été une mère martyrisante, l'épuisement de certains jours a fait que je n'étais pas toujours complètement zen quand les enfants étaient exaspérants. Les miens ont appris assez vite que j'étais l'autorité certes, mais que je n'étais de loin pas parfaite et que le dialogue toujours était la solution pour réparer.

8. Le mercredi, 14 décembre 2011, 13:06 par Marloute

@Valérie : c'est intéressant ce que tu raconte, et j'imagine que tu ne prenais pas non plus de fessées tous les jours toi-même, pour en avoir donné si peu.
Moi mon souci c'est vraiment d'avoir été élevée avec des gifles pour tout ou rien.
J'ai tellement peur de reproduire!

9. Le jeudi, 15 décembre 2011, 06:01 par julio

Mon père ne nous a jamais touchés, il était vraiment particulier un homme soumis a sa femme et sais enfants. Ma mère c’est une autre histoire elle prouver nous lésée assis sur une chaise des heurs a nous expliqué que cette bêtise était intolérable et qu’elle ne lésera pas passé. Bon faut dire que la séance de la chaise était surtout réservé a mon grand frère, un enfant avec un grand cœur mais autoritaire et même violent avec les autres enfants qu’il aimait diriger. Aujourd’hui mon frère a trois enfants, il ne les a jamais frappé même si parfois on voie en lui l’envie du geste, par contre il a des réactions à mourir de rire. La dernier ; il jeté sa carte bleu sur la table et il crie bien je vais me cherché un studio et je vous virerai tous l’argent que vous voudrais vous pourrez vivre en toute liberté et si vous n’en avais pas assez je ferais la manche, puis il part il fait le tour du village quand il est calmé et que touts le monde a bien pleurait il rentre !
Pas facile la vie de parent !