Du bon stress
Par Marloute le mercredi, 26 octobre 2011, 10:01 - Travail journalistique - Lien permanent
J’adore tellement mon travail que c’en est presque gênant.
J’arrive le matin la tête bouillonnante : des idées d’articles
J’adore l’idée de papillonner d’un article à l’autre
Pendant longtemps j’étais plutôt malheureuse et besogneuse
Je sais que je n’aurais pas cette chance toute ma carrière.
Mais je compte bien en profiter encore un peu ici avant de changer.
Commentaires
Je vais poser une question bête... tu es dans un cadre qui t’épanouit avec un travail qui te fait vibrer... et tu veux changer ? Il y a quelque chose qui m'échappe dans notre monde...
@ Capitaine : oui, je reconnais c'est un peu bête, mais je veux évoluer dans ma carrière, et là je sais que je n'évoluerais pas. Le changement me fait peur bien sûr : je ne sais pas ce que je vais trouver ailleurs, donc j'ai un risque d'être déçue, mais aussi une envie irrépressible de prendre ce risque. Un peu trop ambitieuse peut-être?
Je me pose une question bête... une deuxième... c'est quoi pour toi "évoluer dans ta carrière" ? (l'ambition peut être une chose positive !)
@ Capitaine : bhin tu sais encadrer des gens, monter dans la hiérarchie, tout ça tout ça, et peut être un jour avoir mon magazine à moi et mon équipe, mais bon, pas tout de suite hein! D'abord je veux apprendre encore un peu les rouages, avant de me lancer comme une grande...
Oh que cela me fait plaisir de lire cela. Tu es faite pour ce métier, c'est évident.
Capitaine Lili. Le truc, c'est que dans ce métier, si tu veux évoluer, tu dois changer de boite ou de rédaction. Sinon, tu finis comme les murs, plus personne ne te voit et tu finis par t'encrouter.
Quand tu pars, ce n'est jamais définitif. Tu peux revenir dans ton ancienne entreprise, mais à un poste supérieur, que tu n'aurais certainement jamais eu si tu étais restée sur place. Et ce n'est pas si con, parce que même pour progresser personnellement, il faut changer régulièrement, pour apprendre de nouvelles choses, voir de nouvelle façon de travailler, se remettre la tête à l'endroit sur les fondamentaux… Quand on reste dans la même boîte, on s'encroute… et je sais de quoi je parle. Je n'ai pas pu évoluer pendant treize parce que j'étais la seule qui gagnait sa vie dans la famille, et c'est peu dire que ma carrière en a pâti. Ma carrière et mon intérêt pour ce boulot.