Le week-end

J’ai les jambes en coton, les joues rosies et la mine reposée quand j’arrive au travail ce matin.

Je suis venue à pieds ce matin, heureuse de marcher à nouveau, comme avant ma grossesse.

Hier soir, le professeur de yoga nous a cassé. Je sens que mon corps résiste, et je respire profondément, jusqu’à sentir les barrières qui lâchent. Soudain, je suis dans la posture. Presque étonnée d’y être, tant je croyais mon corps rétif, dur comme du bois. Et je sors du cours épuisée mais plus vive.

Dimanche soir, je me suis couchée à 22h, levée à 8h, pour récupérer de mon week-end. La fête de crémaillère était très réussie. Presque 40 personnes au plus fort de la soirée. Les rillettes de saumon étaient délicieuses (merci Valérie!), le vin gouteux et la Piña Colada plus qu’appréciée. Les derniers invités ont finit par quitter les lieux à 3h du matin, après quelques chansons accompagnées à la guitare par des voix enrouées d’avoir trop fumé et trop crié.

Dimanche, nous avons fini de nettoyer la pièce, aéré l’appartement et avons promené notre bébé au soleil. Nous sommes rentrés boire un thé avec nos voisins du dessus, puis G. et son copain sont passés prendre l’apéro.

J’aime ces week-ends là. Tout m’enchante : la préparation de la fête, l’accueil des invités, les danses, les discussions. Mais le moment que je préfère, c’est quand il ne reste que quelques personnes, et qu’on boit un peu plus, un peu trop, qu’on pouffe en faisant des blagues nulles et en écoutant de la musique en sourdine. Et ce moment d’après aussi, quand tout le monde est parti, quand Y. et moi vidons les verres et les cendriers improvisés. Souvent, on met quelques chansons, et on nettoie les surfaces, on remplit des sacs poubelles. Puis on se glisse sous les draps, après moult embrassades, dans le lit trop froid, en se réjouissant de ce trop grand appartement, qui a permis au bébé de dormir tout son soul et à notre couette d’être épargnée par la fumée.

Au matin, tout était propre pour un énorme brunch digne de ce nom.

J’aime mes week-ends.

Commentaires

1. Le mercredi, 19 octobre 2011, 06:00 par Valérie de Haute Savoie

Tu me donnes envie de retourner vite sous la couette. Je suis contente que malgré ma recette plus que succincte tu ais réussi à faire ses rillettes que j'aime beaucoup. Moi aussi j'aime les fins de fêtes qui s'éternisent tendrement.