Comme un rêve

La journée a passé comme un rêve.

Y. parti, j’ai pris R. avec moi pour la tétée du matin. Une fois terminé, elle a copieusement tout vomi sur notre lit : j’ai donc rabattu les couvertures pour laisser sécher ce lait à peine caillé avant d’aller prendre ma douche. Ensuite, j’ai petit-déjeuné avec la petite, joué avec et je l’ai couchée pour sa sieste.

Puis G. et T. sont arrivés, et nous sommes allés au restaurant, notre restaurant préféré, délicieux et si peu cher, à deux pas de chez nous. Il faisait froid en terrasse, malgré le hareng aux pommes à l’huile et le navarin bien chaud, nous nous sommes rabattu à l’intérieur. G. me parle du film qu’elle commence à monter, de l’ambiance de tournage catastrophique, et d’un certain comédien, très pro malgré sa mauvaise réputation.

Entre deux averses, nous promenons dans les Puces. Je commence à me repérer d’un marché à l’autre. J’admire un buffet en noyer, et le vendeur le fait baisser de 100 euros, rien que pour mes beaux yeux.

R. rit et babille chaque fois que nous croisons un chien et je lui donne leurs noms : carlin, bouvier bernois, jack russel. Elle s’en moque mais bat des mains, ravie.

Les amis sont partis, Y. m’envoie un texto pour me dire qu’en Norvège il fait bon. Chez nous il fait un peu froid.

Pendant ce temps, R. la tête penchée dans un baril de lait en poudre, admire son reflet au fond du pot en se faisant de grands discours.  

Demain, je ferais le marché, mais pas trop, parce que je récupère le panier bio de mes amis ce mercredi. Je me demande de quoi il sera fait. Sans doute une ou deux grosses salades et des tomates, je verrais bien.

 

Commentaires

1. Le dimanche, 24 juillet 2011, 09:05 par Valérie de Haute Savoie

Bon dimanche Marloute.