Du bon

Je prépare une sauce bolognaise avec les vieilles tomates. Épluche une botte d’asperge. Fait blanchir des blettes. Prépare une mayo. R. dort un peu la journée alors je m’active.  

Ce matin, j’ai appris deux mauvaises nouvelles concernant le chantier : les maçons ont bien installé la faïence de la salle de bain, mais le carrelage et la frise ne correspondent pas. Erreur de référence du monsieur de Leray Marlin. Cela n’a choqué personne, mais tout le monde l’a noté, pensant que c’était une fantaisie de notre part. Hum. Deuxième nouvelle : les peintres n’auront pas fini à temps. Nous déménageons le 24, ils auront fini le 30. Ma copine A. propose de m’héberger, avec mari et enfant la semaine où ils finiront. Je ne sais pas quoi faire de la belle Churchille….

Mais….J’ai vu Clem lundi.

Pu parler avec Y. de mes soucis hier soir, où il est rentré à « seulement » 22h.

J’ai parlé avec mon chef, qui veut que je revienne, et à qui j’ai annoncé que j’allais plutôt prolonger mon congé jusqu’en septembre. Pourquoi ? Sachant que je me plains toute la journée avec cette impression d’être « punie » parce que je suis à la maison avec ma fille, c’est assez étrange de prolonger cette soi-disant punition, qui n’est que dans ma tête. Je commence à comprendre pourquoi et c’est assez dramatique, j’en parlerais dans un autre billet sans doute, quand j’aurais réussi à démêler mes sentiments.

Cet aprèm, mon ami R. est venu garder sa filleule une heure, le temps que j’aille chez la kiné tranquillement. Contre toute attente, alors que je pensais faire avec elle une énième séance d’abdominaux, elle m’a massé longuement. Un bonheur. Quand je suis sortie, j’ai fait un détour par la biocoop, récupérer des cartons.  

Le déménagement –alias grand chambardement/bouleversement/drame en puissance- peut commencer. En tout cas, Churchille s'y est mise...

P1019944.JPG