Il y va

Y. fait son sac.

Prend un gilet pare-balle que je peine à soulever.

Je lui fait une liste des choses à emmener, coche ce qu’il prend au fur et à mesure.  

Il part au Caire demain, puis prend une voiture jusqu’en Libye, rejoindre le front des insurgés qui marchent sur les villes encore sous l’emprise du dictateur.

Un reportage d’un quinzaine de jours pas plus. Normalement.

J’ai peur… bien sûr.

Et ses baisers n’y changent rien.

 

Commentaires

1. Le mardi, 8 mars 2011, 05:33 par Valérie de Haute Savoie

Je comprends ta peur, je crois les doigts et je te fais un bisou matinal.

2. Le mardi, 8 mars 2011, 11:47 par julio

Au cœur de l'histoire, c'est risquer mais sa vos le coup!

3. Le mardi, 8 mars 2011, 17:59 par christine

pas facile,
bisous
christine