De rage et d'impuissance

Y est rentré hier soir du Maroc, où il était parti en reportage éclair. Sans lui, j’ai dormi plus que de coutume, je suis allée voir une exposition avec des copines à la Maison Rouge (extraordinaire expo d’ailleurs, une partie de la collection privée de l’héritier Carrefour). J’ai aussi passé du temps dans des bars, marché un peu, parlé beaucoup à des amis pas vus depuis longtemps. Ils sont en vacances, et je me suis adaptée à leur tempo, sans vraiment réaliser que je suis au repos. (les semaines passent tellement plus vite quand on ne travaille pas !)

Cette nuit, je n'ai pas dormi ou très peu.

Et aujourd’hui, j’ai surtout pleuré. De rage et d'impuissance...contre moi-même et contre la SNCF !

J’avais réservé une chambre d’hôte charmante et deux billets de train aller/retour pour le festival des jardins de Chaumont sur Loire. Le départ devait avoir lieu demain aux aurores.

Ce matin, voyant la météo catastrophique qui s’annonçait le lendemain, j’ai cherché à annuler ces billets.

Mais je n’avais pas bien compris que quand c’est écrit « non remboursable » il ne faut PAS chercher à les annuler.

Trop tard.

Non seulement nous ne pouvons plus partir à Chaumont -on y serait allez malgré la pluie, sachant qu’on ne seraient pas remboursés- mais en plus, comme me l’a expliqué la dame du service annulation, la Sncf ne me rendra pas ces 120 euros, alors que le billet n’était même pas encore édité.
Cet argent, mon argent, est bel et bien perdu, « donné » à la compagnie des trains alors que nous ne partirons pas et qu’ils pourront bien revendre une nouvelle fois nos places.  
J’ai mis quelques heures à me remettre de ce coup du sort.
Et à me maudire ouvertement d’avoir voulu annuler trop vite des billets qui auraient pu nous satisfaire.

Tant pis pour moi, notre week-end est à l’eau, et cela nous coûtera 120 euros…tout ça pour rester chez soi !