Une coupe à la fauvette

Je bois au moins ma 5ème tasse de thé ce matin.
Hier soir, je me suis couchée à 21h20. Endormie à 21h35, je ne me suis réveillée qu’à 8h50. Tout engourdie, j’écoute Interception, sur les fouilles dans le Rhône, tout en recousant les boutons de mon manteau de mi-saison. Ras-le-bol de l’hiver, j’ai décidé que les grands froids étaient finis et refuse de remettre ma grosse doudoune lundi. On verra si j’ai froid ou pas…
L’air à l’extérieur est froid et humide, un bon temps pour aller au cinéma.
Avant-hier, Y, s’est fait enlever deux dents de sagesse. Il n’a pas bronché, ne s’est pas trop plaint pendant ces deux jours. Je lui ai préparé des soupes épaisses : poireaux, pommes de terre, carottes, mixés avec du muesli nature, des graines germées, des algues après la cuisson pour conserver vitamines, minéraux et oligo-éléments. Hier soir, je lui ai préparé une purée maison, avec du jambon mouliné. Si j’avais le temps, je me lancerai dans des flancs, des soufflés, toutes textures onctueuses pour qu’il mange tranquillement. J’aimerai que les week-ends soient plus longs…

Hier, j’ai décidé aussi d’aller voir la coiffeuse de Fauvette. J’étais si zen et tranquille que la séance s’est bien passée. Je n’ai rien ressenti de particulier, si ce n’est un grand calme. 3 ans de yoga et 4 ans d’analyse expliqueraient peut-être l’absence de réaction forte à cette coiffure particulière, agissant sur les méridiens, ou shia-tsu. Mais ma coupe me parait trop courte –limite garçonne- et je panique un peu : comment me coiffer lundi ? J’ai l’impression ce matin d’avoir un champignon sur la tête. Y. en rajoute en m’appelant « Ludo », le diminutif qu’il m’avait trouvé quand je me coupais les cheveux moi-même et que le résultat me faisait ressembler à un garçon. Mais je sais, je sens que je m'y habituerai, il ne me faudra que quelques jours de plus... 

Mardi, nous verrons un autre appartement, toujours à Saint Ouen.
Un 6ème étage, au même étage que celui parisien de Leeloolène, que j’aime tant. Nous ne sommes pas pressés dans nos recherches, mais plutôt agréablement surpris : Saint-Ouen, avec sa nouvelle médiathèque, son cinéma d’auteur, ses Halles, sa piscine, son marché et ses petites maisons ouvrières des années 30 nous donne envie de nous projeter dans sa vie locale, un peu comme dans nos quartiers parisiens. Et puis la ligne 14 arrivera vite, pour doubler la 13, ce qui nous rapprochera d’autant du centre de Paris, indispensable à notre survie.
Ah, qu'ils sont doux ces dimanches!

Commentaires

1. Le dimanche, 21 février 2010, 12:03 par Valérie de Haute Savoie

Une coupe à la Fauvette... j'en rêve... me faire papouiller le crâne j'adore :) Mais par contre, je craindrais ressortir avec une coupe trop courte.
Tu es adorable avec ton amoureux, je crois que je me serais contentée de petites purées Pic@rd tout simplement :D