Il faudra bien s'y faire...

Tout compte fait, contrairement à ce que j'avais crains hier, ils n'ont pas faire partir Y. à Haïti.

C'est V., sa collègue plus chevronnée, qui s'y est collée.

J'ai peur je l'avoue, de ces départs précipités. J'ai peur du chaos, de la violence, et de ce qu'on peut voir là-bas. De ce qu'on ramène ici, en cauchemars divers.

Pourtant, c'est son travail d'y aller, et je devrais bien m'y faire...

Commentaires

1. Le jeudi, 14 janvier 2010, 10:58 par Leeloolène

C'est marrant... ce matin en écoutant les différents sujets, j'avais complétement envisagé ce scénario là... et bien pensé que ce serait V. qui partirait... Car les scènes/images vont être bien trop dures pour quelqu'un qui n'a pas encore cette expérience de l'horreur... et en la matière.. je pense que V. a déjà quelques sales instants dans sa besace.

Donc pour cette fois, tu le gardes bien au chaud à côté de toi ;)

Bises !

2. Le jeudi, 14 janvier 2010, 13:49 par clem

bonne nouvelle! Si je puis dire!

3. Le jeudi, 14 janvier 2010, 22:12 par Akynou

Je ne sais pas quelle serait ma réaction par rapport à un conjoint (ça ne m'a jamais dérangé qu'ils partent pour peu qu'ils reviennent, ça me faisait des pauses, mais le contexte est différent). Mais je sais que moi, j'aimerais partir. Etre sur place, voir et témoigner. Cette partie du métier de journaliste qu'en fait je n'ai jamais fait. Et puis me manque aussi l'adrénaline de l'actu, des pages qu'on décide, qu'on termine tard dans la nuit, avec l'impression de participer à cette œuvre collective qu'est l'information des autres. Et je n'ai jamais été très cocoon :-)

4. Le samedi, 16 janvier 2010, 18:16 par julio

Justement sais dans sais terrible moment que l’homme peu prouvée sa vrai valeur, et sont courage. Puis la violence, les premières victimes se sont les sinistres, et le chaos sais aussi pour eux, don'que besoin de journaliste pour témoigner du drame que vie le peuple haïtiens !