Tentative d'aménagement

Paris est mouillé de pluie après la l’intense averse, qui a cessé aussi brusquement qu’une giboulée. L’air est léger, nettoyé de la pollution.
Je rentre à petits pas rapides de chez la psy. Pense à mille choses. L’analyse avance, parfois par à-coups, mais avance tout de même. J’y démêle ma vie, à travers la régularité des séances. Je devine le reste, ou le rêve, le cauchemarde, l’exprime dans mes écrits matinaux.
Je rentre chez moi, dans le soir qui tombe.
Mange une salade de lentilles fait maison, agrémentée d’une salade verte, de graines de tournesol, de noisettes et de noix que je mange au fur et à mesure que je les casse. Y. rentreratard, nous n’aurons pas le temps de regarder les films de Ozu que je veux voir depuis si longtemps. Ce soir, je lirais « Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen », qui me réjouit déjà !