La retraite

Je reviens de la cantine, toujours aussi fatiguée. La maladie me poursuit, m’empêche de sortir comme je l’avais prévu cette semaine. Il y avait de bonnes soirées pourtant, dans des boites connues et des lieux mythiques de la capitale. Tant pis. J'ai préféré rester au chaud.
Pourtant, mon rhume ne dégénère pas, comme je l’avais craint dans un premier temps, en rhino-pharyngite, puis en bronchite ou pire, avec toute la clique des otites, laryngites et autres sinusites.
Non. Il reste un rhume simple et je m’en félicite.

Ces temps-ci, je ressens le besoin de créer des choses, d’avoir une vie un peu plus créative. Je louche sur des ateliers d’écriture, comme je faisais en 2005. J’aimerai me remettre à danser, à créer. Au travail, je ne suis pas complètement satisfaite de moi. Je fustige mon manque de rigueur, mes lourdeurs stylistiques, qui font s’arracher les cheveux la SR, (et je la comprends).

En dehors du travail, j’écris un peu et j’aimerais aller plus loin, développer des idées pour faire aboutir des projets. Pour souffler, j’ai pris un jour de congé ce lundi. J’espère que cela suffira à me « rebooster », me remotiver.
 La semaine prochaine, je partirais à Valencia en Espagne. Mais je ne ferais que l’aller-retour, du vendredi au samedi. Juste le temps de m’imprégner des lieux, le temps de m’étourdir un moment et je rentrerais à Paris.
A nouveau je rêve de retraite.
Un endroit calme.
Pas de parole.
Un moment à soi, avec soi.