Tentative d'aménagement

Hier soir minuit, j’appelle Y. en sortant d’un dîner, - en terrasse !-  avec ma copine G. On a rencontré des copains, on s’est fait payer des coups à boire. Je suis glacée de la tête aux pieds, mais guillerette. Y. me coupe dans ma lancée. « Bon bhin moi, je prépare mon sac. Devine où on m’envoie ?» Mon sang ne fait qu’un tour. Ouf, ce n’est pas Bagdad. Et le conflit est moins violent là-bas qu’un pays en guerre. Il l'a su à 20h, pour un départ le lendemain. Quand j’arrive à la maison, je suis inquiète. Y. tourne longtemps dans l'appartement pour son envolée précipitée. Je dors mal.
Au matin, mon amour passe la porte, avec un petit sac à dos. Tu fais attention hein?
Dans le RER, en bonne « maman poule », pour mon compagnon, je ne peux pas m’empêcher de lui envoyer un texto « Tu n’oublies pas de prendre un brassard presse ! », comme une maman dirais « Penses à ton K-Way ! ».
 Ce soir, je guette par intermittence mon téléphone. M’appellera t-il ? M’enverra t-il un mail ? Je pars au yoga…inquiète encore.