Dans l'éclat d'octobre

Je reviens du congrès du S*yndicat. J’ai pris un jour et demi de RTT, pour passer du temps là bas, dans l’étonnante ville du H*avre. J’ai vu des vraquiers chimiquier, des conteneurs de toutes les couleurs, une église magnifique en béton. J'ai eu de longues conversations sur l'avenir de la profession, sur la bêtise implacable des patrons.
Mais dès le vendredi soir, j’en avais assez. Je voulais rentrer chez moi, retrouver Y. et les chats. Au lieu de cela, je suis restée, sagement et n’ai pris mon train que le samedi après midi, comme prévu.

Dimanche matin, je me réveille le nez enfoui dans le cou de Y. Je respire sa chaleur, son odeur délicieuse. Un immense sentiment d’amour me soulève comme une voile. Souvent, le matin, je mesure ma chance en me remplissant de sa présence. Y. dort encore profondément alors que j’essaye de m’extraire de la couette.
J’ai envie de pain frais. J’ai envie de profiter de mon dimanche. Je m’habille, fourre trois affaires dans mon sac, vais à la piscine. Sur le chemin, je mange un pain au chocolat au soleil. La piscine est bruyante et sale, comme à son habitude. Je me concentre sur mes longueurs le minimum qu’il faut pour dire que je me suis bougée.
Au retour de la piscine, chez moi, je cuisine une truite saumonée avec du riz complet et un reste de légumes bio. Manger léger me fait du bien, après les excès du C*ongrès. Le soleil entre à flot dans l'appartement.
A la maison, je continue mon tri. Ce matin, j’ai jeté des vieux magazines. Je ne veux pas recommencer la semaine dans le bazar. Il y a tant de choses à trier !
La semaine dernière, nous avons vidé la penderie, transbahuté nos tonnes d’habits jusqu’au collecteur d’Emmaüs. Une bonne chose de faite. Aujourd’hui, je pense à donner des chutes de tissus à une amie couturière. Elle en fera des merveilles alors que je manipule avec peine une aiguille et du fil.

Albertine partira dans 10 jours. C'est une jolie chatonne, confiante et câline, qui joue beaucoup et grandit vite. Y. s'est attaché à elle et je pense qu'il sera triste de son départ. Mais il restera la mère qui nous comble de ses câlins
Il fait toujours aussi beau, ce mois d’octobre est magnifique de couleur et d’odeurs.
Des bleus azurés, des ocres éclatants. La déprime du début d’hiver n’a pas encore pointé son nez. Profitons-en !

 

 

 

 

 

 



 

 







 

Commentaires

1. Le dimanche, 12 octobre 2008, 19:28 par Fauvette

Lunmineuses photos, et bel hommage à Auguste Perret n'est-ce-pas ?
Bonne soirée Marloute.

2. Le dimanche, 12 octobre 2008, 22:49 par clarissa

Merci Marloute pour les photos d'Albertine. Elle est trop mignonne. Ta maison va être très zen après tout ce tri ! Moi j'en suis loin. Mais j'ai déposé ce soir un premier sac de vêtements devant un contenair "textiles".
Leeloolène je suivrai ton conseil avec l'Africain, dès que je mets la main dessus.
Bon début de semaine à toutes (et tous).

3. Le lundi, 13 octobre 2008, 22:54 par akynou

Le premier congrès que je rate depuis... Mais à cette date là, ce n'était vraiment pas possible. Le vendredi j'ai cours toute la journée.
Et puis pour quelle section. JE ne suis plus à Paris et je ne sais pas où est ma nouvelle attache...
Tu aurais dû rentrer vendredi soir. C'est ce que je faisais moi (sauf à Lyon mais parce que j'avais envie de faire du tourisme...)