Une semaine de travail

La semaine est passée à vitesse grand V.
A la fois longue et dense.
Je n’ai plus l’habitude de travailler tant d’heures dans la journée. Comme un enfant qui fait sa rentrée, je peine à me lever, alors que je tombe de sommeil à 22h30. Mercredi, on a officiellement mis mon nom sur la porte, à côté des autres journalistes de la rédaction. On m’a ensuite donné une clé « Si tu veux venir bosser la nuit ou le week-end," a précisé le rédacteur en chef sans sourire. Quelle bonne blague.
J’ai mangé tous les midis à la cantine. Et quelle cantine ! Plutôt une sorte d’immense buffet d’hôtel avec des centaines de plats présentés : des verrines, des salades pour tous les gouts, des poissons, des accompagnements de toutes sortes, des grillades, des plats en sauces. J’ai mangé avec mes collègues. Gentilles, sympathiques, ouvertes. Mais je ne me sens pas d’affinités particulières.
Comme c’est étrange d’avoir des collègues ! Des gens qui commencent à vous juger, à vous bousculer, ou à vous raconter leur vie alors qu’on se connait à peine ! Depuis 4 ans, je ne déjeunais ou je n’allais boire des cafés qu’avec des gens que j’appréciais. Aujourd’hui, je me retrouve à devoir trouver des sujets de conversations… Alors que rien ne nous rassemble, si ce n’est d’avoir été recrutés dans ce job en particulier. C’est une toute petite équipe 7 personnes avec le Directeur Artistique et le rédacteur en chef.
On m’a confié du travail. Toutes les pages santé, les pages actu, les pages courrier, plus deux articles, dont un reportage réalisé mercredi après midi, à Saint Cyr.
Le vendredi, j’ai fait un premier point avec le rédacteur en chef, j’ai dit que j’étais contente d’avoir été bien accueillie par l’équipe, mais que je manquais de recul encore vis à vis du magazine. Le chef m’a dit que ça viendrais, doucement.
Une chose me fait halluciner, quand je suis face à mon ordinateur : je travaille dans une branche que j’adore.
J’adore le sujet que je traite.
Tout me passionne.
Quelle chance alors ! Le soir, je prends le métro avec le flot des businessmen et businesswomen de Levallois qui rentrent sur Paris. Je n’y crois toujours pas.

Commentaires

1. Le mardi, 16 septembre 2008, 20:12 par Moukmouk

Et pourtant rien de plus normal. t,es capable, vas-y ma fille, fonce, et autres niaiseries du genre, mais c'est on ne peut plus sincère.