Le bureau
Par Marloute le mardi, 9 septembre 2008, 19:00 - General - Lien permanent
Je m’installe là.
C’est mon bureau.
Ca c’est un casier, pour moi, si je veux.
_Voilà ici c’est la documentation.
_Viens, on va te montrer la cantine.
Je regarde par la fenêtre. On est haut. 5ème étage. Des corbeaux croassent au dehors. Ma vue a baissé, je m’en rends compte car je ne vois pas si ce sont des grands corbeaux ou des corbeaux feux.
J’ai froid à cause de la climatisation. La première journée, je n’ai pas grand-chose à faire. Mes collègues sont un peu inquiètes, je sens que je représente une menace, ce n’est pas facile à gérer.
Le soir, je marche dehors, il fait beau. Au temps lointain où j’étais encore en indépendant, (la semaine dernière) j’aurais passé la journée dehors, à lire comme ce jeune homme dans la lumière rasante du soleil couchant, le long du canal de l’Ourcq.
Aujourd’hui, je suis enfermée mais heureuse. Encore et encore. De ce travail inespéré. De cette opportunité de carrière. De me sentir moins inutile et affolée.
Il y a de la poussière sur mon écran. Penser à ramener un petit chiffon. Et une tasse pour le café. Hum. Je m’étire. Je suis heureuse.
C’est mon bureau.
Ca c’est un casier, pour moi, si je veux.
_Voilà ici c’est la documentation.
_Viens, on va te montrer la cantine.
Je regarde par la fenêtre. On est haut. 5ème étage. Des corbeaux croassent au dehors. Ma vue a baissé, je m’en rends compte car je ne vois pas si ce sont des grands corbeaux ou des corbeaux feux.
J’ai froid à cause de la climatisation. La première journée, je n’ai pas grand-chose à faire. Mes collègues sont un peu inquiètes, je sens que je représente une menace, ce n’est pas facile à gérer.
Le soir, je marche dehors, il fait beau. Au temps lointain où j’étais encore en indépendant, (la semaine dernière) j’aurais passé la journée dehors, à lire comme ce jeune homme dans la lumière rasante du soleil couchant, le long du canal de l’Ourcq.
Aujourd’hui, je suis enfermée mais heureuse. Encore et encore. De ce travail inespéré. De cette opportunité de carrière. De me sentir moins inutile et affolée.
Il y a de la poussière sur mon écran. Penser à ramener un petit chiffon. Et une tasse pour le café. Hum. Je m’étire. Je suis heureuse.
Commentaires
Ahhhhhhhhhhh !!! Que je suis heureuse pour toi !!! et que ton billet transpire la joie et le bien-être !! Yeaaaahhhh Bravo Marloute !!
Oh oui le mug au bureau c'est HYPRA important !! Tout comme la ficelle pour accrocher les stylos... oui tu vas voir c'est une maladie grave et contagieuse que celle du vol de stylo en espace clos.
Ah que c'est chouette de te savoir embauchée !!!!
(eh !! va lire mon dernier billet... tu vas voir j'y parle de toi... et je t'offre une idée de billet !)
Des corbeaux ? Je croyais qu'il n'y avait que des corneilles à Paris.
En tout cas, c'est ben cool. Je suis ravie pour toi.
ce n'était pas plutôt des corneilles?? Des corbeaux qui planent à Levallois, est-ce possible??...
Karmara et Clem : vous avez sans doute raison, car de toute façon, je n'ai même pas mes livres de répartition des oiseaux sous les yeux pour vous dire ce que c'était! Mes yeux sont tout pourris!
Leeloolène : je vais voir ça!