La soif au retour

Je suis rentrée de mes vacances survoltée.
Ne dors que quelques heures.
Je me réveille prête à dévorer le monde.

J’ai tant à faire ! Organiser des réunions, écrire des critiques, lire des livres, reprendre contact avec des gens, terminer des articles, lancer des propositions. La tête me tourne.
Je retravaille sur un article laissé en plan avant les vacances. Je l’enverrais demain à la rédaction. Le style coule, évident. Je crois que je tiens le bon bout. En relevant mes mails, je trouve une invitation à une conférence de presse où j’aimerais aller. C’est à 11h, je dois partir. Paris est gris, froid et pluvieux, mais je passe sous la Tour Eiffel avec légèreté : rebonjour Paris, j’arrive, je vais te dévorer ! La conférence est longue, passionnante, c’est une bonne idée d’article pour Ca m’intérousse. Je prends des notes, reviens vite, mange sur le pouce, termine mon article, passe des coups de fils.
Une journaliste m’appelle pour faire mon interview. Je suis amusée, elle est pigiste comme moi, a l’air aussi jeune que moi. J’accepte en me demandant si je suis la bonne personne pour l’article qu’elle a l’intention d’écrire.
Je n’ai que quelques heures devant moi, je dois retourner dans le 5ème, pour assister à l’enregistrement de l’excellente émission Terre à Terre. Je ne peux jamais y aller, car ce soir-là, comme tous les jeudis, j’ai Yoga. Et depuis que j’ai découvert cette discipline, je n’arrive pas à me résoudre à manquer une séance.

Le Phyto Bar est complet. Beaucoup d’habitués, jeune et vieux. Je baisse pour ne pas croiser le regard de la serveuse. A 5€50 le jus de carotte, 3€50 le demi, je vais me faire oublier… Ca marche.
Je tourne la tête et vois… ma prof de yoga ! Je me relève pour la saluer. Je lui dis que je suis embêtée de ne pas pouvoir venir au Phyto Bar à cause de son cours et elle me dit la même chose ! On se sourit. L’émission est passionnante, sur l’industrialisation de l’agriculture. Pile poil le sujet que je suis en train de traiter dans deux critiques de livres que je dois écrire. En sortant, je décide de faire un détour par République. Des amis font une "soirée crumble". Crumble salé courgette/ crumble poire chocolat, bon vin.
On parle chimie et autorisations de mise sur le marché avec un jeune pharmacien. Je connaissais ce garçon de vue depuis longtemps et je le croyais photographe free-lance, vu ses appareils et sa dégaine. En fait, il est pharmacien en hôpital de jour. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine.

Je rentre avant minuit, pleine d’idées d’articles à faire dans les jours qui viennent. Est-ce qu’un jour je bénéficierais enfin de ma journée de 400 heures pour mener à bien tout ce que je voudrais entreprendre ?

Commentaires

1. Le vendredi, 7 mars 2008, 13:35 par captaine Lili

eh ben tu m'as épuisée ! des vacances !
:-)))

2. Le vendredi, 7 mars 2008, 13:41 par clem

oui d accord, c est chouette un carnet de voyages, mais nous, y aura-t-on accès?....

3. Le vendredi, 7 mars 2008, 13:41 par clem

oui d accord, c est chouette un carnet de voyages, mais nous, y aura-t-on accès?....

4. Le samedi, 8 mars 2008, 01:59 par Moukmouk

Tu as besoin d'une semaine de vacances par mois toi!