Mais qu'allons nous faiiiire, de tout cet amour?





Je rentre fatiguée du déménagement d’Akynou. Je n’ai même pas fait le deuxième chargement… tellement j’étais fatiguée. On rentre doucement avec Leeloolène. On parle d’amour, comme à notre habitude. Quand j’arrive, Y. a lu toute la journée. Ca tombe bien, comme je suis incapable de faire à manger, c’est lui qui s’en chargera. Je me fais couler un bain brûlant. Je verse dedans de la poudre d’algue, cadeau de Y. ramené de Cherbourg. Parait-il que tout cet iode aurait un pouvoir délassant.
Pendant que je trempe, Y. fait du poisson, sur mes indications. Il rape du gingembre, presse des citron, cisèle de la coriandre et nous fait un poisson mariné au four, avec du riz complet. Après le bain, je me glisse dans un pyjama chaud, avec une polaire par-dessus. « Le masque et la plume » se termine. Aucun film à voir cette semaine, sauf, « En cloque », par les merveilleux réalisateurs de « 40 ans toujours puceau », que les critiques du Masque conseillent de voir.

Je coule jusqu’au canapé, m’entoure de coussins, exige un lait chaud. Y. installe l’ordinateur portable devant le canapé. On regarde Peau D’âne, et on fredonne les chansons de Michel Legrand. Je me couche avec « Mais qu’allons nous faiiiire de tout cet amour ? Le montrer ou bien le taiiiire ? » dans la tête. Quel bonheur, quel amour…