Marloute à la mer








OUiiiiii ! J’ai réussi à être sur le gros catamaran sans être malade. Une des femmes skippers m’avait donné un remède. Au moment de l’avaler elle m’a dit « Ca marche bien contre le mal de mer. C’est ce que prennent les G.I pour ne pas être malade. » J’avale le cachet. « Par contre, ça provoque des arrêts cardiaques. » Le comprimé est déjà en train de descendre dans l’estomac. Je me demande si les cas d’arrêt cardiaques sont fréquents dans ma famille et puis... je n’ai plus le temps de rien.
Le départ de la course va être donné. Chaque bateau immense sort de la marina, avec un vent terrible, guidé par deux zodiacs.
Je prends des photos.
Puis les bateaux patientent en faisant de grands tours, au large de la marina. Au second coup de trompe, je comprends que les bateaux vont partir. Ils s’alignent plus ou moins le long d’une ligne imaginaire, entre une bouée et un bateau. Puis au top, les voilà qui tirent les voiles et s’élancent, couchés sur le coté par le vent qui le rabat vers la cote. Deux ou trois bateaux se grillent la priorité et se doublent. Les marins sont stressés. Ils passent la première bouée, deux en tête, et font un grand tout sur eux même pour prendre le large.
En 10 minutes, ils s’éloignent tous pour leur grande course d’une semaine.
Ouche.
C’est une émotion forte.

L’après-midi, l’office du tourisme nous balade, nous les journalistes, pour découvrir l’ile. On prend un ascenseur qui descend le long d’une falaise de 200 mètres de haut. Je me trempe les pieds dans la mer. J’aime imaginer que je pourrais faucher compagnie aux autres journalistes et m’enfuir dans la forêt. Je vivrais de bains de mer et des fruits tropicaux, de canne à sucre et de poisson cru. Le soir, nous avons rendez-vous avec le reste de l’équipe à terre dans un grand restaurant de poisson.
Les poissons crus nous sont présentés avant d’être grillés ;

On nous les ramène sur des plateaux surchargés. J’ai réussi à ne manger que du poisson tous les jours, moi qui suis une viandarde finie. J’ai mangé le poulpe et la morue, le sabre, les coquillages, les crevettes et le thon. Au matin du départ, je prends en photo le lever de soleil depuis ma chambre et m'en vais...


Je rentre avec un léger coup de soleil, des heures de vol, et un chat ivre de tendresse qui se frotte des heures contre moi avant d’accepter de me laisser. Je me sens moins seule dans l’appartement sens dessus dessous. Des ouvriers ont repeint la cuisine. Je ne reconnais pas mon chez moi… je m’y ferais vite, quand Y. reviendra…









Commentaires

1. Le jeudi, 12 juillet 2007, 10:01 par slam

tu pourrais au moins mettre le nom de l'ILE
pour remercier l'office du tourisme qui t'a invitée...

quelle muflerie !