La folle journée du mercredi


Lundi soir,
j’ai retrouvé une amie vers la fontaine Stravinsky.
Dans un bar jouxtant la fontaine, elle m’a nourri de charcuterie et de fromage (je suis encore à sec) avant de me motiver à présenter des bourses de journalisme. Elle a raison, il y en a tant!
Elle martelait : « Tu es free-lance, c’est le meilleur moyen de se faire connaître ! Tu n’as pas le choix que de tenter tous les concours possibles et imaginaux ! »
Elle me pousse aussi à faire un site professionnel. Je pense qu’elle a raison, et je devrais m’y mettre dare-dare. Déjà, ici ou là, des idées émergent. Une couleur, une photographie, l’un de mes articles que je voudrais mettre en avant…
Tout se précipite pour mon livre. Lundi, j’amenais à l’éditeur certaines photographies pour illustrer la couverture. Ce matin, il m’appelle pour me dire qu’un coursier viendra chez moi me remettre le Bon à Tirer. Je dois donc attendre le coursier.
Ca tombe bien, parce qu’une rédactrice en chef m’a appelé hier, et je dois réécrire entièrement mon article sur les blogs. Angle pas assez serré, mon éternel défaut…Je réécris, un article complètement différent. Un des témoignages va sauter. Il me faut trouver un autre témoin à interviewer avant mercredi prochain. Quelle course. Mais l’article resserré est plus accessible, plus parlant. Il me plaît.
Avec tout ça, je n’ai pas le temps de m’occuper de mes fiches animaux. Il faudra pourtant en rédiger de nouvelles cette semaine, mais j’ai peur… Je n’ai toujours pas signé de contrat avec eux…
Pourquoi travailler si ils décidaient brusquement que je ne leur convenais plus ? C’est une chose qui m’est déjà arrivée. Travailler sur un truc pour une grosse boîte de comm’, et ne plus avoir de nouvelles. Personne qui répond sur les portables, au moment du paiement. C’est dur à accepter, mais c’est la loi. Il n’est pas possible, dans l’urgence de certaines situations, d’attendre le contrat pour commencer à travailler. Il faut prendre le risque qu’une partie du boulot n’est servie à rien. Je le prends, la trouille au ventre, en me demandant comment je vais payer demain….
Je zieute les bourses de journalisme. Il y en a une sur le Japon qui me plaît bien. Hummm, quel sujet de reportage proposer sur un pays qu’on ne connaît pas ? Difficile exercice…

J’attends le coursier, je vais corriger mon livre. Je dois réécrire mon article, je dois faire de nouvelles fiches « animaux ». Je veux réfléchir à de nouveaux sujets et penser au Japon…
Quelle journée.
Pour affronter tout ça...Je vais me faire un café, acheter le journal.
Ces soir, c’est Paris-Carnet.
J’ai mis de côté pour me payer une ou deux bières…

Commentaires

1. Le jeudi, 5 avril 2007, 00:09 par Fauvette

Ravie de t'y avoir rencontrée en coup de vent au Paris-Carnet, quand tu as dit au revoir j'ai demandé qui tu étais ! Et voilà maintenant je te visualise ! J'étais assise à côté d'Ada et de Traou, pas loin de Luciole en fait !
Au prochain carnet peut-être !

2. Le jeudi, 5 avril 2007, 09:46 par Marloute

Eh moi aussi je voulais te voir pour te passer le bonjour!
Bon, on se verra au prochain!

3. Le jeudi, 5 avril 2007, 10:14 par Leeloolene

Comme ça me donne un coup de 'lointain' de tous vous savoir à Paris Carnet !!! J'aurai bien aimé y venir également... mais sûrement pas avant quelques mois. Tu nous raconteras ?! :)

4. Le jeudi, 5 avril 2007, 14:51 par Marloute

J'ai mieux que ça Leeloolène! Je tenvoies par mail des photos suprises de certaines de tes connaissances!