Bric à brac et tarte aux pommes

Janvier se termine, doucement.
Chez moi, c’est un vrai bric à brac. L’année a commencé sur les chapeau de roues, et je n’ai rien trié, rien classé. Mon bureau disparaît sous les papiers, des dossiers en cours… Je jongle entre deux articles en me maudissant quand je mets une demie heure à retrouver mon annuaire des journalistes.
Il faut dire, que j’aime beaucoup entasser des choses. J’aime récupérer, dehors ou chez les autres gens, des petits bouts de tissus, des fils dorés, des morceaux de fer, de la feutrine, des jolis papiers, des billes de couleur, un bout de dentelle. Comme Agnès Varda, dans le merveilleux documentaire Les glaneurs et la glaneuse.
Sauf que contrairement à Agnès Varda, j’en fais rarement quelque chose d’aussi constructif qu’un film.
Mon intérieur préféré, ce serait comme ce magasin à Vannes, pour lequel j’ai craqué.
Ce soir, je mange de la tarte aux pommes, en regardant un DVD. Je me dis que c’est bien de ne pas avoir la télé. Je me dis que c’est un peu triste quand même, toutes ce soirées avec l'ordinateur. Qu’il vaudrait mieux sortir, voir de vraies gens, s’enivrer dans un bar. Au lieu de cela, je bois du lait chaud à la fleur d’oranger, et je rêvasse, en regardant le plafond. Sans la télévision, la vie passe plus doucement, c’est tout.