Travail journalistique

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vendredi, 28 novembre 2008

Le défi

Je regarde le film « Mâles en péril » sur Arte. Je ne suis pas surprise mais tout de même ébranlée par l’ampleur de l’impact des cosmétiques toxiques sur nos fonctions reproductrices. Les industriels auront beau noyer le poisson, ils ne pourront pas nier longtemps et devront évoluer. Je regarde aussi un documentaire sur France 5 sur les écho-logis, les habitats collectifs. Des gens construisent leur maison de leurs mains, plutôt que de passer leur vie à payer les traites d’une maison en parpaing. Je me prends à rêver. Un cheval, une chèvre, 10 poules et trois cochons. Une maison en paille au bord de la forêt. Dans mon 40m2 parisien, tout celà semble bien loin...
La semaine se termine et un nouveau week-end commence.
Y. est rentré à deux heures du matin toutes les nuits cette semaine. Les attentats de Bombay, un problème en banlieue, du 200km sous le pont de l'Alma avec un technicien fan de moto. Il me raconte cela par bribes au téléphone quand nous arrivions à nous avoir. J’ai très mal dormi, entre l’attente de son retour et son arrivée souvent fracassante.
Ce soir, je rêve de me coucher tôt, avec un bon livre.
Pourtant, toutes ces visions et ces lectures m’intérrogent : que faire ?
Je ne cesse jamais, quand j’en ai le pouvoir, d’informer lecteurs et lectrices. Moi-même, je ne mets plus un seul produit chimique sur ma peau depuis deux ans. Mais c’est si peu. J’avais signé REACH en son temps, tout en sachant que cette directive est insuffisante. Il nous faut continuer. Faire pression sur les hommes politiques. Faire pression sur les industriels. Et soi-même, essayer d’être en cohérence, le plus possible, avec tout cela… Mais quelle ampleur et quel défi de sauver la race humaine !

mardi, 25 novembre 2008

Première soirée seule

Je reviens du syndicat. J’ai du faire croire à une deuxième conférence de presse pour m’échapper plus facilement du travail. Je pensais arriver en expliquant que je n’avais pas le temps, que j’étais déjà débordée par le travail, par mon association, et je suis repartie avec plein de choses à faire pour le syndicat. Je le savais, mais j’y suis allée quand même. Je reviens tard le soir, j’ai les cheveux qui sentent l’horrible tabac parce que là-bas tout le monde fume et je me rends compte que je deviens de plus en plus intolérante à cette odeur qui me soulève le cœur. Dommage, pendant longtemps fumeuse passive, je respirais avec bonheur les bouffées de cigarettes. Je reviens donc chez moi. Y. a repris le travail pour son très long CDD. C’est ma première soirée seule et je vais commencer par aller au yoga. Un mois sans y aller entre les jours fériés et ma flemme m’on ramollie. Je veux retrouver le très long souffle et la détente de cette pratique. Voilà que je me débarrasse de mes habits à l’odeur de clope insupportable. Je jetterai bien aussi mes cheveux qui sentent pareil, mais je viens de les laver et je dois déjà le refaire… L’esprit préoccupé par toutes les choses à faire (boulot + association…) Je jette un brocoli dans une casserole vapeur. Je n’ai que quelques minutes pour le faire précuire, avant de partir. J’ai déjà faim mais tant pis. On verra ça en revenant, il reste du maffé… Je me lave le visage (savon à l’huile d’argan offert par K. une ancienne du Gabon) et rapide lavage de nez (important pour le yoga) me voilà déjà en route !

mercredi, 15 octobre 2008

Au travail

 

J’arrive tôt, cad vers... 9h30…Quand j’étais pigiste, commencer vers 10h était déjà tard, mais je me rends compte que dans une rédaction, les gens n’arrivent pas spécialement tôt. EN fait, je suis souvent la première.
Devant mon ordinateur, je me fais une mini revue de presse, et je repère les actualités concernant la santé, la législation, tout ce qui me servira pour mes articles.
Depuis que je suis arrivée, je ne descends pas de mon petit nuage. On pourrait croire de l’extérieur que je fais du zèle, alors que je suis réellement passionnée par le sujet des bébés et de la petite enfance. Je regarde les Maternelles, je lis des livres sur la psycho des enfants, des essais de pédiatres, des livres de vulgarisation.
 Le soir, je parle à Y. des sujets que je traite, de ce sur quoi je travaille. Il en a déjà marre. Le sujet ne l’intéresse pas. Il faut dire que quand il travaille au service politique, je baille aussi quand il me parle de la petite cuisine interne de ces messieurs-dames qui nous gouvernent.

Je me rends compte maintenant que je n’ai rien acheté de spectaculaire avec ma première paye. J’aurais peut être du. Mais je l’ai quasiment entièrement versée à Y. pour commencer à le rembourser vis-à-vis des longs mois où ils nous a fait vivre.
Je ferais la même chose ce mois-ci mais nous avons déjà prévu de partir un petit week-end à Gant, en Belgique.
Nous fêterons nos 7 ans d'union, avec je l’espère, une balade en bateau sur les canaux de cette petite Venise. J'en rêve.  

mardi, 30 septembre 2008

En prévision de l'hiver

Je range mes habits.
Je trie les affaires que je n’ai pas mis depuis plus d’un an. Tout part dans un grand sac : « à donner ». Mes étagères retrouvent un aspect plus humain.
J'ai trop d'habits.
Et pourtant.
Voilà presque deux ans que je ne n’ai pas fait d’achat d’habits, sauf deux après-midi de soldes où je me suis pris pour Cresus (souvenez-vous, les ballerines Repetto) Depuis, je récupère très régulièrement les habits dont mes amies ne veulent plus et je m’habille dans la rue.
Il faut dire que dans mon quartier, les gens sont généreux : manteaux neufs, petits hauts Vanessa Bruno, pulls Zadig et Voltaire, le plus souvent des basics de Zara ou H&M. Il faut voir ce que l’on trouve et que les gens laissent dans des sacs ou dans des cartons, pour qui veut. Je suis toujours étonnée que ces gens-là ne fassent pas comme moi et ne donnent pas aux associations caritatives. Mais la rue est un système bien plus direct et redoutablement efficace, la preuve : je m’habille grâce à cela depuis deux ans.

Je suis un peu triste aujourd’hui, car nous allons déménager au bureau. Nous descendons de trois étages et je vais perdre ma fenêtre. C’est la maquettiste qui s’est imposée et m’a littéralement pris la place. Mon bureau sera situé dans le passage, loin de la fenêtre. Je sens que l'hiver sera long, si je n'aime pas mon espace de travail, dans l'inhumain open-stress space.

A la maison, je continue mon tri : je vide les vide-poches, gronde le chaton qui fait des bêtises, je jette des dossiers de presse dont je n’aurais pas besoin. Le matin, j’essaye de faire un ou deux exercices de yoga avant d’aller travailler.
Il fait froid dans l’appartement, mais Y. n’est pas d’accord pour qu’on mette déjà en route le chauffage. En prévision des rhumes futurs, je concocte une potion magique : une gousse d’ail, du gingembre frais, de la cannelle, le jus d’un citron, et de l’eau chaude.
Avec ça, je l'espère, aucun rhume ne passera !

samedi, 13 septembre 2008

Une semaine de travail

La semaine est passée à vitesse grand V.
A la fois longue et dense.
Je n’ai plus l’habitude de travailler tant d’heures dans la journée. Comme un enfant qui fait sa rentrée, je peine à me lever, alors que je tombe de sommeil à 22h30. Mercredi, on a officiellement mis mon nom sur la porte, à côté des autres journalistes de la rédaction. On m’a ensuite donné une clé « Si tu veux venir bosser la nuit ou le week-end," a précisé le rédacteur en chef sans sourire. Quelle bonne blague.
J’ai mangé tous les midis à la cantine. Et quelle cantine ! Plutôt une sorte d’immense buffet d’hôtel avec des centaines de plats présentés : des verrines, des salades pour tous les gouts, des poissons, des accompagnements de toutes sortes, des grillades, des plats en sauces. J’ai mangé avec mes collègues. Gentilles, sympathiques, ouvertes. Mais je ne me sens pas d’affinités particulières.
Comme c’est étrange d’avoir des collègues ! Des gens qui commencent à vous juger, à vous bousculer, ou à vous raconter leur vie alors qu’on se connait à peine ! Depuis 4 ans, je ne déjeunais ou je n’allais boire des cafés qu’avec des gens que j’appréciais. Aujourd’hui, je me retrouve à devoir trouver des sujets de conversations… Alors que rien ne nous rassemble, si ce n’est d’avoir été recrutés dans ce job en particulier. C’est une toute petite équipe 7 personnes avec le Directeur Artistique et le rédacteur en chef.
On m’a confié du travail. Toutes les pages santé, les pages actu, les pages courrier, plus deux articles, dont un reportage réalisé mercredi après midi, à Saint Cyr.
Le vendredi, j’ai fait un premier point avec le rédacteur en chef, j’ai dit que j’étais contente d’avoir été bien accueillie par l’équipe, mais que je manquais de recul encore vis à vis du magazine. Le chef m’a dit que ça viendrais, doucement.
Une chose me fait halluciner, quand je suis face à mon ordinateur : je travaille dans une branche que j’adore.
J’adore le sujet que je traite.
Tout me passionne.
Quelle chance alors ! Le soir, je prends le métro avec le flot des businessmen et businesswomen de Levallois qui rentrent sur Paris. Je n’y crois toujours pas.

mardi, 26 août 2008

Youpla boum!

WWWWWWWWWWWWWWWhaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaoooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je passe le second entretien d'embauche!


J'aimerai trop trop trop trop avoir le poste.
Youpla boum, cela me remonte le moral!!!!!!! (Marloute ne fera pas caissière toute sa vie!)

lundi, 18 août 2008

Préparer la rentrée

Ce matin, j’ai reçu un e-mail assez laconique du recruteur pour le poste de journaliste. Il dit qu’il me rappellera dans la semaine.
Ca ne sent pas bon du tout cette histoire et il me semble que je ne serais pas prise. Pourtant, je pensais l’avoir épaté : je l’ai rencontré mardi, lui ai fait 10 propositions de sujets le mercredi, j’ai fait deux interviews jeudi et lui ai envoyé le papier entièrement rédigé et bien anglé le vendredi matin.
On ne peut pas faire plus motivée !
Hélas. Je pense qu’il avait simplement quelqu’un d’autre en tête.
Tant pis, cela fera toujours une pige de rédigée, qui fera des sous pour plus tard. D’ailleurs, cela me fait penser que je ne vais pas gagner grand-chose au mois d’octobre.
Il serait temps que je fasse quelques propositions à droite à gauche pour être sûre de financer un peu cette rentrée. Septembre sera tranquille, mais il est temps que je m’inquiète pour la suite !
Allez hop Marloute!
Au boulot!

vendredi, 25 juillet 2008

Désargentée

Je raccroche le téléphone pour exploser en larmes.
Nerfs à vif.
Le comptable d’une des rédactions pour lesquelles je travaille me dit que je ne serais pas payée ce mois-ci. J'ai rempli ma fiche de pige, mais je l'ai laissée sur le bureau de la titulaire. Vu l'heure tardive, je ne l'ai transmise à personne. Je l'ai laissée sur le bureau cette fiche. Sauf qu’évidemment, vu que j’ai remplacé au pied levé cette collègue absente, je ne savais pas qu'il fallait lui donner.
J'essaye de faire comprendre au comptable que cette satanée fiche en question, elle est quand même remplie.
Qu’elle est sur le bureau à coté de lui dans l’open-space. Il me répond, avec une voix doucereuse « Bhin oui mais elle va pas atterrir par magie sur mon bureau. Il faudrait que vous veniez, que vous la fassiez signer par le chef et que vous la donniez »
Je sais ce qu’il va me répondre si je lui dit : Vous ne pourriez pas le faire?.
Je m’écrase avant d’entendre la réponse.
Comble de la nullité, je "plaisante" même, répondant « Bon bhin tant pis, je serais payée en septembre quand la titulaire reviendra j’imagine ».
Je raccroche avec civilité.
Et j’éclate en sanglots.
Lui, dans son bureau, il ne sait pas ce que c’est. Il a un salaire à la fin du mois. Moi, je comptais sur cet argent. En cette fin de mois, tous ceux qui devaient me payer ne l’ont pas fait : comptable parti avant d’avoir rempli ma fiche, oubli, report sur le mois prochain, et ma maison d’édition qui à mon avis, fait la morte pour essayer de me carroter ce qu’il me reste de droits d’auteurs.
Adieu veaux, vaches, cochons, couvées. Je renifle mes larmes en rangeant mes papiers.
M’en fous, ce week-end, je vais chez Leeloolène. Je m’énerverais sur la perceuse et les carreaux, ça me fera du bien. Et cela me fera oublier cette vie de désargentée, où les comptables me rient au nez.

jeudi, 3 juillet 2008

Au boulot

En France, bien au chaud à la capitale, je travaille sur la banquise.
Dans mon lit, je lis Transantartica et les livres sur l’expédition de l’Erebus. Je lis des livres pour enfants sur la vie au Pôle Nord.
Je me demande si j’arriverais à tout faire, ce mois de juillet qui s’annonce si fructueux en travail. J’ai fait des tableaux sur Excel, je me suis accroché des fiches au dessus du bureau. Il y a une belle enquête pour Ca m’intérousse, cette exposition pour enfants sur le Pôle Nord, qui sera présentée au festival de Montreuil en décembre. Il y a un article pour Science et Vous enfants et d’autres pour Prisma Prousse. Je suis contente de voir que mes journées ne sont plus remplies de vides. En plus, certains de ces articles me plaisent plus que d'autres, notamment ceux où je dois aller à la bibliothèque pour faire de la documentation.
Je me lève tôt, mange des céréales en lisant un bout de livre sur l’Arctique. Après la douche, j’essaye de varier mes huiles hydratantes. Après des mois passés à l’huile d’amande douce, je découvre l’huile de rose Dr Dr.Hauschka et l’huile corporelle à la prunelle.
Je me mets au travail vers 8h. Cela fait depuis janvier ou février que je n’avais pas eu ce rythme de travail. Si seulement je pouvais le maintenir quelques mois, le temps de me redresser financièrement et ne pas toujours tirer le diable par la queue !
Il ne tient qu’à moi de solliciter les rédactions pour qu’elles ne m’oublient pas, pour avoir du travail plus régulièrement, pour que cela tourne, enfin.

mardi, 1 juillet 2008

Ronger son frein

Dans l’attente des corrections d'un article, je ronge mon frein.
Un article ou deux à rendre pour dans 15 jours…
Et je ne peux pas complètement me lancer là dedans, parce que j’attends d’avoir les directives sûres des rédactions. Je ne suis qu’attente. D’autres gros projets en cours. Je jongle. Je ne sais pas encore comment je vais faire, comment je veux faire. Ce que je veux écrire.
Je fais une fixation sur l’argent. Les projets qui me rapportent peu ne m’intéressent pas. Seule face à mon ordinateur, je m’interroge. Je viens de commencer le mois de juillet à -200 euros.
J’espère que la fin du mois sera moins catastrophique…
Et en même temps j’ai rencontré hier une rédac chef charmante, qui m’a donné envie de travailler pour elle.
C’est plutôt rare et plutôt une bonne nouvelle…

mardi, 29 avril 2008

Jeter l'ordinateur

L’ordinateur me fatigue en ce moment.
J’ai tout le temps mal aux yeux.
Mes lunettes ne sont plus adaptées, dixit l'ophtalmo', et je n’ai pas d’argent pour en acheter de nouvelles, même si j’ai une bonne mutuelle.
L’ordinateur est celui de Y.
Le mien est cassé, mourru, dans un coin du bureau, en attente de réparation, quand j’aurais des sous.
L’ordinateur de Y. fait un bruit d’enfer. Quand je lis la presse ou que je fais une interview par téléphone, je l’éteins tellement il fait du bruit. J’ai les yeux qui piquent, je lis la presse, rédige une brève, réponds aux mails, tape un texte, parcours des liens qu’on m’envoie. Le soir, j’ai envie de jeter l’ordinateur par la fenêtre.
Je rentre du bureau de la pigiste-amie chez qui je travaille en ce moment.
Je me surprend à rêver : faire un peu de shopping, aller au restaurant… épargner pourquoi pas ? Faire des projets… Hélas. Je ne fais rien de tout cela, suspendues à l’appel d’une rédaction, 200 euros par ci, 50 euros par là.
Je n’attendrai jamais les 627 euros par mois que demande la commission de la carte pour obtenir la carte de presse à ce rythme-là. Je ne cotise pas. Je n’aurais pas de congés maternités si je continue à vouloir vivre uniquement de mes piges. Je n’ai pas d’argent à moi. Je vis sur la générosité des autres, de Y. en particulier.
Mais je fais un travail plaisant. J'aime ça, j'aime rédiger, j'aime les interviews, j'aime tout cela
C'est un travail gratifiant, quand on y pense.
Jusqu’où tiendrais-je ?
J’ai peur, j’ai toujours peur : les factures, l’argent de la psy. Comment payer la prochaine échéance ? Le soir, je ne veux pas regarder un écran. Je rêve d’un travail concret, les deux mains dans la terre. En contact avec des gens, aider concrètement à une meilleure marche du monde.
Réserver l’ordinateur à de l’écriture pure. Comme ce grand roman commencé l’année dernière, qui n’a jamais dépassé les 10 pages Word. Combien de manuscrits avortés et pour quel salaire ?
Si seulement je savais un peu mieux ce que je voulais faire de ma vie…

Rentrée à la maison par cette journée de pluie, je me lance dans un navarin d’agneau, bien gras. J’invite notre couple de voisins-amis à manger. Ils arrivent dans une demie heure, je ne veux plus voir l’ordinateur, je l’éteins pour la soirée…enfin.

dimanche, 6 avril 2008

Avant le départ

Demain, je pars pour trois jours dans la région PACA, faire un article pour un magazine de voyage. Je viens de regarder le temps. Pluie et éclaircies, quand même un peu froid. Mais peu m’importe, je n’aurais rien d’autre à faire que prendre des notes. Je m’abandonnerai dans les bras d’une attachée de presse plus zélée qu’une maman. J’aime.
Cette semaine, j’ai écris des synopsis pour différentes rédactions. Celle que m’avait conseillée Karmara et la Vie. J’ai pu discuté avec des copines le soir dans des bars, manger avec d’autres, la journée. J’ai passé du temps à mon association, à remplir près de 200 enveloppes pour les envois d’annuaires. J’ai monté pour fin avril une rencontre entre journalistes lyonnais et membres de mon association, (avec dégustation de vin bio pour être sure que les journalistes se bougent les fesses) Je suis passée au syndicat, suit repartie avec du boulot sur les bras. J’ai aussi trainé mes guêtres à la Cité de l’architecture et à l’exposition Titouan Lamazou qui est prolongée.

J’ai discuté avec une journaliste animatrice d’un nouveau travail que je pourrais faire le dimanche. Cette semaine, j’ai eu mon éditeur au téléphone. Il m’a dit combien j’allais toucher de droits d’auteurs. 550 euros. Et bhé. Mes aïeux. Tout ça pour ça. Deux ans d'enquête pour ça. Ce n’est pas avec ça que je vais m’acheter une maison de campagne.
Je suis tellement énervée que je veux postuler pour un casting. « Chic » cherche un ou une journaliste. Je n’ai pas la télé depuis 4 ans mais j’aime bien de temps à autre regarder Chic. On ne sait jamais.
Sinon, je suis toujours dans l’attente concernant le client de la boite de communication. Ils m’ont dit qu’ils feraient appel à moi dès que le client leur disait oui. Alors j’attends. Heureusement que je pars faire cet article, car l’attente est difficile. C’est terrible de se dire qu’on a la possibilité de travailler et de gagner de l’argent, mais qu’il faut attendre la réponse du client avant de se lancer…

Bon, je vais vous ramener de jolies photos de la région que je visite. A jeudi tous !

samedi, 8 mars 2008

De l'organisation

J’aère mon appartement. Je suis en train d’écrire un article sur les polluants de la maison. Chez moi, j’aère depuis maintenant un an régulièrement, 10 à 15 minutes, chaque pièce, matin et soir. Un bon moyen de réduire un peu le volume des COV, produits bromés, moisissures que mon intérieur pourrait contenir.

Hier soir, j’ai invité un couple d’amis pour un repas grec. J’ai fait du tadziki un peu trop liquide, des cailles bardées de lard et fourrées aux raisins, des feuilletés fromage feta de là-bas et du turron en dessert avec des tranches de mangues. Les amis étaient enchantés, Y., qui adore les cailles, aux anges et moi vraiment heureuse d’avoir réussi mon premier repas grec ! Ce matin, j’ai pris un livre à la bibliothèque sur la cuisine grecque. J’espère que j’arriverais à faire d’autres petites choses.

Mon retour de vacances a été chaotique.
J’ai été prise dans un tourbillon de choses à faire/mails en souffrance/questions à répondre. Submergée, je me suis laissée envahir par le stress. Y. qui ne travaille pas en ce moment, en a fait les frais.
Crises de colère, engueulades, mauvaise humeur, bouderie, claquage de porte, il vient de vivre deux jours d’enfers. Après une ultime dispute, Y. me demande ce qui se passe, car vraiment, vraiment, je suis infernale. On en discute longuement. Il me dit de ne pas me laisser envahir, d’apprendre à hiérarchiser et surtout à classer les choses à faire par priorités. Je suis toute étonnée. Je n’avais jamais pensé à « classer » les choses à faire. Y. me dit de me concentrer sur le « boulot payé » et de toujours traiter cela en priorité. Les blogs à écrire, les critiques, les livres à lire, le travail associatif,… je fais ça ensuite, quand j’ai envie, quand j’ai le temps. Je ne dois pas placer tout sur le même plan. Une fois qu’il m’a expliqué cela, je me sens plus légère.
Non, cette rentrée n’est plus une sorte d’avalanche.
J’avance par « micro-bouts »… et cela fonctionne !
Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Mystère…

samedi, 16 février 2008

Du souci et de la sollicitude

Je me fais du souci. Un employeur indélicat me doit encore de l’argent et je suis en attendant à découvert. Y. avance tous les frais. Et surtout, je n’ai aucune perspective de rentrée d’argent. Le mois de mars sera un mois entièrement à zéro euros. Et cela m’inquiète.

Hier soir, je voulais vraiment voir les copains. L’impression que cela fait des lustres que je n’ai pas eu une vraie conversation avec certains. On se retrouve au Café des Sports, à Ménilmontant, puis nous migrons en face, dans les confortables fauteuils clubs de Ma pomme en Colimaçon.
Tout le monde s’entend pour me payer mes boissons pendant la soirée.
Je suis émue devant une telle sollicitude. Mais est ce que ce sera comme ça toute ma vie ? Est-ce que je serais toujours « la pauvre », celle qui ne peut pas payer son propre coup à boire ? Tout cela me donne beaucoup de souci.
En rentrant à presque 2h, je croise un jeune homme qui se propose de m’escorter au métro. Je l’attends, regarde ses beaux yeux bleus et j’accepte. On descend doucement la grande rue de Ménilmontant en devisant du temps qu’il fait. Nous séparons sur le quais, il va en direction de Nation, moi de Porte Dauphine. Je rentre.

jeudi, 14 février 2008

Au travail

Y. propose qu’on se retrouve aux Invalides pour manger.
Son choix n’est pas judicieux, vu la grande plaine morte que constitue l’endroit.
Nous filons en direction du Grand Palais, pour nous rapprocher des Champs Elysées. Y. doit couvrir la manifestation des médias du service publique et moi je suis invitée à une exposition sur les termites au Palais de la Découverte. Nous mangeons debout, sur le pouce, sur les Champs, au soleil.

Je rentre de l’exposition pas motivée pour un sous. Une amie voisine me dit de passer chez elle vers 20 h. J’ai trois heures pour réécrire un article mal écrit sur les requins et ce film-là. En trois heures, je réécris le principal, sauf la chute qui reste très mauvaise. Je sèche et m’en vais retrouver la copine.
Elle va mal, son amoureux l’a quitté sans prévenir il y a un mois et elle en pleure encore. Je la console comme je peux, à base de blagues et de théâtre mettant en scène mes problèmes quotidiens. J’ai gagné sur sa tristesse, car la voilà qui sourit et pouffe bientôt de rire. Je sais que quand j’aurais fermé la porte, elle repleurera, mais j’aurais au moins réussi à lui faire oublier l’imbécile qui l’a quitté, pour quelques minutes. Avant de partir, cette copine me donne des habits qu’elle ne veut plus. Je me retrouve avec 6 nouveaux pulls, 5 petits hauts, trois pantalons, et une paire de chaussure.
Je suis aux anges. Y. l’est déjà moins, qui était enchanté que j’ai réussi à me débarrasser de certaines affaires, voilà que je reviens avec trois fois plus.

Ce matin, je m’inquiète. Mon synopsis n’est toujours pas établi pour Parouts magazine. Je passe plus de temps à rechercher des informations qu’à écrire concrètement mon plan. Je panique. L’attachée de presse de la sénatrice que j’avais déjà interviewée en septembre me rassure : elle trouvera 5 minutes pour m’aider à démêler mon sujet. D’ici là, j’ai appelé les Instituts de France et de Navarre, pour avoir des réponses. Je commence à écrire doucement.
Wapitou m’appelle. Me commande un petit sujet. J’ai dix jours pour le faire, pas un de plus. Il faut que je m’active.
Dehors, il fait toujours aussi beau.
J’ai mis les habits de ma copine voisine. J’ai l’impression d’être un peu elle, il y a son merveilleux parfum dessus.
Je me sens un peu seule, mais je suis heureuse du travail qui m’attend.
Tout doit être bouclé, très vite.
Il est temps de gagner un peu ma vie.

mardi, 29 janvier 2008

Des conférences de presse en cascade

J’enchaine les conférences de presse.
Ce matin, je cours au muséum. Je prends des notes, avale un café, puis cours prendre encore deux métros pour une autre conférence de presse. Je rentre chez moi, toujours avec mon amie la courbature entre les omoplates.
Dans le métro, je lis une belle belle bande dessinée "S". C’est une histoire magnifique, l’histoire d’un père, racontée par son fils.
L’histoire d’un fils et de son père, l'histoire de la guerre...C’est doux et beau, c’est humain, c’est drôle.
C’est une bande dessinée au sommet de son art, dans la construction et le dessin. C’est un auteur qui mérite une couronne.

Revenue chez moi, j’envoie ma facture à l’agence de communication pour laquelle je travaille. J’écoute un CD reçu à mon anniversaire. J'aime beaucoup, et c'est ce qu'écoute mon ami R.

Je me fais une infusion "ail, gingembre frais, miel, eau chaude", pour prévenir cette satanée grippe qui me terrorise.
Demain, j’ai rendez-vous chez eux ; j’ai peur un peu.
Je dois travailler mes sujets, pour décrocher un article, au moins un.
Il faudrait aussi que je relance d’autres rédactions. Je ne suis pas très forte, mais j’aimerais bien bosser pour un news.
Peut être pas tout de suite, je le comprends… mais j’aimerais bien !

lundi, 28 janvier 2008

Un symptôme ou pas?

J’ai vraiment du mal à me lever. Y. a mis le haut parleur sur le téléphone fixe. Il fait sa conférence de rédaction avec l’équipe à distance. J’écoute tout ces gens s’agiter autour de l’actualité du jour. Un politique se déplace ici, un autre là. Il faut être là, tendre le micro, faire du bruit avec sa bouche, trouver des sujets.
Je m’installe devant mon ordinateur péniblement à 9h.
J’écris une interview.
En corrige une autre.
Ecris une critique de livre pour un site internet.
Appelle une attachée de presse pour avoir des visuels.
J’écris ensuite une série de synopsis que j’envoie dans la foulée à une rédaction de Prisma. Le chef de service me rappelle. Il n’en prendra aucun, car ils les ont tous traités dans les mois qui viennent de passer. Je ne dois me décourager et les proposer à d’autres rédactions.
Mais ce n’est pas facile, quand on a tout calibré pour UN titre, de refaire le même travail pour un AUTRE magazine.

Ce soir, je dois aller à une conférence de presse au Centre Spatial. Je pense que ce sera intéressant. Ya de quoi faire un sujet.
Depuis hier, une courbature désagréable s’est installée entre mes omoplates. J’espère que ce n’est pas le premier symptôme de la grippe. Ce n’est vraiment pas le moment cette semaine avec tout ce travail qui m’attend !

jeudi, 17 janvier 2008

Jeudi du Boulot


Je reviens d’une conférence de Brice Lalonde, nouvel « ambassadeur du climat ». Il nous explique à quel point on est mal partis sur le climat, au niveau international. J’aime la façon dont il forme une image de ce que devrait être notre évolution « C’est un passage aussi important que celui des chasseurs cueilleurs aux éleveurs du néolithique. Sauf que eux ont fait le changement en plus de 1000 ans et que pour nous, nous devons faire le passage en… moins de 100 ans ! »
Je rentre en passant au milieu des colonnes de Buren. Je flâne au pâle soleil d’hiver sous les arcanes de la rue de Rivoli. Je jette un œil aux soldes. Un manteau, soldé 560 euros. Un pull 3000 euros. Qui peut se payer ces fringues soldées ? Je m’interroge. J’achète une jolie étole verte et un petit panier. 10 euros.
Je rentre chez moi en bus, en rêvassant.

En rentrant, j’écris un compte rendu du CA de mon association de journalistes d’hier. Je colle les cartes de visites récoltées. J’achète des billets de train pour Lyon. Un aller/retour le 6 janvier, pour un tournage sur une petite chaine locale.
J’écoute mes messages. Il y en a un de P*arents Magazine.
Ils veulent me rencontrer.
Je saute de joie dans l’appartement.
Je les appelle et on fixe un rendez vous pour la fin du mois, bouclage oblige… Youpla boum, je dois soigner mon rendez vous !

J’envoie un email à une foultitude d’amis. Je fête mon anniversaire chez moi à la fin de la semaine prochaine. Je veux faire un appartement non fumeur maintenant que Y. a arrêté mais celui-ci s’y oppose. Moi j’aime beaucoup mes amis, mais je n’aime pas avoir les fringues qui puent la clope. On s’écharpe un peu et on tranche : les gens fumeront dans note minuscule cuisine et si à la fin de la soirée tout le monde fume n’importe où, au moins, on aura un peu épargné nos fringues de l’odeur…

jeudi, 6 décembre 2007

Du travail et des doutes

J’en parlais avec Labosonic hier, j’en étais sûre et me voici me voilà : je veux déjà tout lâcher, tout abandonner, avec les rengaines habituelles (Ca ne m’intéresse pas, je ne vois pas ce que je peux amener à la profession, blalblabla…. »)

Après un passionnant déjeuner avec la directrice d’une collection chez Fayourd, je ne sais plus ce que je veux faire. Est-ce que cela m’intéresse ? Est-ce que c’est vraiment le livre que je veux faire ? L’éditrice veut quelque chose de chatouilleux, veut provoquer le débat, problématiser l’enquête, interroger les grands patrons et les mettre face à leurs incohérences. Je ne me sens pas les coucougnettes d’une enquête pareille.
Après le déjeuner, je m’ouvre de mes inquiétudes à mon ami R., qui est le corédacteur.
Il me dit
  • 1) Tu écris avec moi, on peut se partager le boulot, tu n’es pas seule
  • 2) On essaye de faire le synopsis détaillé qu’ils nous demandent, si on y arrivent pas tant pis, on abandonne, y’a pas honte.
  • 3) On ne se met pas la pression.
Haha. Facile à dire. Moi, je me mets la pression toute seule. Je ne sais plus où j’habite parfois tellement je me rends malade avec mes propres problèmes professionnels imaginaires.
Ce soir, j’envoie ma candidature pour travailler dans une agence de presse qui cherche des journalistes. Je me pose des questions sur moi. Pourquoi un tel recul dès que je commence un projet ? Pourquoi certains trucs me rendent malades avant même de commencer à m’y intéresser ? J’ai le dos bloqué par le stress. Je pense à mon ordinateur qui est toujours mort, à mes obligations que je ne remplis pas, à mon compte en banque toujours vide, à cette impression que j’ai de ramer de toutes mes forces à contresens…. Pour prouver quoi et à qui ?

Grande interrogation qui remplira plusieurs séances je crois....

Ce matin, je me suis levée au aurores, pour animer un débat entre deux professionnels, devant un parterre d’une vingtaine de journalistes. J’ai assez mal fait mon travail car je n’ai pas bien distribué la parole entre les intervenants, (qui ont failli se taper sur la gueule) et je n’ai pas assez coupé les journalistes pour recentrer le débat. (Bon, c’était la première fois que je faisais ça, je m’améliorerais avec le temps je pense)
Demain, j’irais à la bibliothèque, faire des photocopies et imprimer des articles sur le sujet pour le livre. Demain tout ira bien…

PS : Karmara : si tu passe ici, est ce que c’est à toi ce joli foulard bleu turquoise avec des paillettes que j’ai ramassé sous la table du Paris Carnet hier soir ?

Sur le Paris-Carnet : je suis contente d’avoir claqué une bise à Luciole, d’avoir fait des coucous à Fauvette, triste de ne pas avoir pu échanger une parole avec Chondre, rassurée d’avoir vu Thomas pour qu’il m’explique des choses sur le blog, contente d’avoir papotté avec Vroumette et Karama et enfin contente d’avoir vu Labosonic qui a l’air de penser que trois séances d’analyse, c’est bien. Au vu d’un jour comme aujourd’hui, je n'en doute pas.

lundi, 26 novembre 2007

De la vigueur

Après l’apathie de la crise, une vigueur nouvelle.
Je résilie avant même de les commencer mes engagements de ménage chez les particuliers. Pauvre je suis pauvre je resterais pour l'instant, OK, pauvre encore quelques temps, mais je vais tout faire pour sortir de cet état-là.
Pelle-melle, je plonge dans pleins de projets
  • Le livre avec mon ami R., qui se précise. Un éditeur est fortement intéressé. Le sera-til suffisament pour nous avancer des sous ?
  • Le livre avec mon amie photographe C. Je dois chercher qui finance les projets de jeunes (moins de 30 ans à la mairie de Paris)
  • Vendredi je reçois un mail d’une amie. Elle sait, la maligne, que je cache dans un coin de mes affaires un monticule de carnets de voyages. Elle me dit qu’elle veut en faire « quelque chose » et me branche sur différents projets qu’elle a en tête. Capitaine Lili a eu là-dessus une intuition incroyable dans son dernier mail, où elle me parlait de ce trésor enfoui. J’hésite encore à farfouiller là-dedans…. On verra bien.
  • Vendredi, J’appelle une maison d’édition. Une amie m’avait pris leur carte. Il cherchait des auteurs jeunesse. On discute 5 minutes du projet de la dame. Ca a l’air super sympa. Toute une collection pour enfants. On ne discute pas encore des conditions, on prend rendez-vous pour en parler. J’ai hâte d’y être.
  • Samedi, une « muséographe » me contacte. Elle a eu mon mail par une amie. Elle voudrait monter une équipe pour répondre à un appel d’offre pour un musée. Youplaboum, je dis oui avant de savoir de quoi ça parle. Un appel d’offre, c’est du boulot, mais j’ai bien envie de tenter le truc, juste une fois dans ma vie.
  • On me transfère un mail de la marine nationale. Ils organisent un déplacement de journalistes demain à Toulon. Je m’inscris. Je suis bien contente.
Ce matin, Y. est parti au poltron minet pour une semaine dans une France Bleue éloignée.

Ce week-end, il a fait une laverie, séché et rangé mes affaires. Il a acheté à manger pour moi et la chatte. (« Ses deux filles", comme il dit ). Il a cheté aussi pour moi une petite jacinthe, après que je l'ai supplié. Voir s'épanouir cette fleur atténuera un peu ma douleur d'être séparée de lui tous ces longs jours. Y. fait tant de choses pour moi! Moi, ce week-end, je lui ai écrit une longue lettre de remerciement et d’amour pour lui exprimer mon bonheur d’être avec lui. Je n’ai écrit que son nom et je l’ai glissé sous la porte, comme le fait la concierge avec notre courrier. J’ai attendu qu’il découvre de lui-même la lettre « Tiens, on a du courrier ! » et je me suis laissée embrasser quand il a compris ce que c’était.
Le dimanche, je l’ai laissé lire tranquillement et je suis allée manger du gâteau au chocolat avec deux amies. Nous avons passé l'après-midi à parler orgasme et appareil génital féminin. ou comment multiplier/améliorer/ ses orgasmes.
Bref, un bon dimanche.

Y. quand je suis rentrée avait fait un crumble au pommes. Il a laissé 20 euros pour mes dépenses de la semaine. Je suis heureuse d’être avec lui. Il m’apporte une sécurité matérielle et affective que je n’aurais pas espérée il y a quelques années. Il faut dire qu’il y a quelques années, je clamais encore sur tous les toits que j’étais une jeune femme indépendante et autonome, pour mieux tromper mon monde. En vrai, je suis une petite fille très dépendante et c’est tant mieux comme ça pour l'instant.

Lundi. Je me lève plus tard que je pensais, et je passe la journée dans les nouveaux bureaux de mon association. Je débarrasse des cartons de livre, je trie le courrier, je me fais du café. J’ai trouvé (je l’espère) le bon compromis entre payer un bureau de pigistes (moi qui n’ai vraiment, mais vraiment pas de quoi payer cela) et travailler seule chez moi. Je vais me charger d’une partie de l’administratif de mon association de journalistes, et je pourrais travailler dans leurs bureaux. Je lis un livre que je dois chroniquer pour un site internet. C’est une enquête environnementale vachement bien foutue dans la région de Bordeaux. Je vais envoyer un mail de félicitations à l’auteur.
Ce soir, je dois me coucher tôt.
Départ à 6h du matin de l’Ecole Militaire.
Levée à 4h… si je ne veux pas arriver en retard.
Je partirais de Villacoublay, l’aéroport militaire.
Ca risque d’être une expérience ! Je vous raconterais demain !

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