Familiers

Je retrouve les gestes familiers.

La main qui soutient les petites fesses nues au moment du bain, la façon de tenir la tête, l’odeur du cou et des cheveux du bébé. Je retrouve les gestes. Les petites pressions, le body que l’on tourne, cette manière de tenir les doigts pour faire passer une manche.

Je me souviens des pas dans la chambre, après la tétée, le temps que le bébé fasse son rot et je me souviens que je marchais précisément sur cette latte du parquet et qu’elle grinçait de cette manière là dans la nuit.

Je retrouve la lumière de la veilleuse de Leeloolène, celle qu’elle m’a offert pour la naissance de L.

La petite A. ouvre de grands yeux de chaton.

L’une de ses paupières est collée chaque matin et je la nettoie comme je nettoyais celle de ses sœurs, avec un peu de lait maternel frotté délicatement sur son œil.

A. est - à priori - mon dernier bébé. Je profite de chaque cri, chaque réveil, chaque bâillement, chaque mouvement désordonné de ses bras.

Je retrouve toutes ces choses familières et cela m’enchante.

 

 

Commentaires

1. Le dimanche, 15 mai 2016, 09:13 par Valérie de Haute Savoie

oh quelle chance et quel beau billet :)